lundi 20 mars 2017

20 mars 2017. Nouvelles de la Résistance. Oppression et moyen de s'en sortir

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Ce que demanderions à la révolution, c'est l'abolition de l'oppression sociale, mais pour que cette notion ait au moins des chances d'avoir une signification quelconque, il faut avoir soin de distinguer entre oppression et subordination des caprices individuels à un ordre social. Tant qu'il y aura une société, elle enfermera la vie des individus dans des limites fort étroites et leur imposera ses règles, mais cette contrainte inévitable ne mérite d'être nommée oppression que dans la mesure où, du fait qu'elle provoque une séparation entre ceux qui l'exercent et ceux qui la subissent, elle met les seconds à la discrétion des premiers et fait peser jusqu'à l'écrasement physique et moral, la pression de ceux qui commandent sur ceux qui exécutent."
In
Simone WEIL.
Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale. (Collection Folio/Série Essai N°316).
Gallimard, Paris, 2004 (date du dépôt légal de cette édition), p. 39.

Avec cette citation s’achève le cycle des billets consacrés à Simone WEIL et à ses réflexions sur l’oppression sociale.
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2. COMMENTAIRES.
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L’analyse de Simone WEIL est ici encore de la plus grande précision. Il est évident qu’il est nécessaire de subordonner les caprices individuels à un ordre social. Toute la question de l’oppression sociale vient de ce que les oppresseurs n’ont aucune autre référence à leur action que celle de leur intérêt, de leur pouvoir, de leur ego, ou de leur idéologie (laquelle agglomère l’ensemble de ces traits).
C’est bien parce que les lois sociétales de madame TAUBIRA et de monsieur HOLLANDE vont à l’encontre d’un ordre social humain, que ce sont des lois scélérates, iniques, antisociales, et antihumaines. La science pourra toujours mettre au point des utérus artificiels pour pallier l’horreur de la GPA, je ne vois pas comment ces techniques lucifériennes pourraient être mises à la disposition des milliards de femmes en âge de procréer de par le monde. Il est évident que les techno-recherches dans ce domaine ne peuvent être utilisées que par un tout petit nombre d’individus, suffisamment riches pour se payer ces fantaisies. (Je ne disconviens pas qu'il y a des cas de détresse terrible. C'est alors à la conscience et à la liberté de chacun, de décider. Pas à l'Etat.) Les chercheurs qui conduisent ce genre de travaux le font pour obtenir des crédits et se faire connaître de la communauté dite scientifique. Croyez-moi ! J’ai fréquenté ce milieu pendant près de 40 ans ! Et j’ai vu très vite les limites intellectuelles et humaines de ce milieu-là. J'ai aimé la recherche et je continue à titre privée d'en faire. Ce n'est pas pour satisfaire les plaisirs ou les désirs des importants, mais pour tenter de soulager les souffrances des malades atteints de maladies neurodégénératives que j'ai continué après la cessation de mes activités universitaires.
Bien souvent, les « chercheurs » ou les « gouvernants » ne cherchent nullement le bien de l’« humanité » (une idée, du reste, vague et abstraite qui leur est bien utile quand ils l’invoquent avec des trémolos dans la voix et à laquelle il serait préférable de substituer « les hommes de ce monde »). Ils cherchent à satisfaire leur désir de pouvoir et à assouvir toutes les jouissances qui accompagnent son exercice. Il ne faut pas généraliser, bien entendu. Je parle ici d'une tendance structurale, liée au statut de la recherche dans les pays développés.
Alors comment faire, puisqu’il faut bien des gouvernants ? Il n’y a pas d’échappatoire possible, mais on n’en prend pas le chemin : « Que le plus âgé soit comme celui qui sert ! » Chasser le Dieu de Jésus-Christ de l’espace public, c’est très exactement installer Moloch au cœur de la cité. C’est ainsi, chers lecteurs, que vous n’aurez plus le droit de dissuader une jeune femme dans la détresse d’avoir recours à l’avortement. C’est un délit, figurez-vous, passible d’une forte amende… Mais vous êtes obligés d’avoir des détecteurs de fumée dans votre appartement, d’obliger les enfants à porter un casque s’ils font du vélo, et bientôt d’avoir dans vos voitures un éthylotest qui bloquera le démarreur au cas où... Ainsi l’automatique remplace la réflexion, l’assurance légale obligatoire remplace la saine prise de risque, et les pantoufles remplacent la marche à pieds sur les chemins de la vie. Triste époque que cette époque faite pour les petits vieux avant l’âge.
Rassurez-vous, il y aura toujours des fonctionnaires qui viendront contrôler si vous êtes en règle avec les lois ! Vous avez le droit de les flanquer à la porte avec un grand coup de pieds a derrière.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Je vous demande instamment de les lire toutes.
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Un général ne devrait pas dire ça !

Une analyse sans concessions du hold-up démocratique commis par les médias avec la bienveillante complicité de ceux qui ont intérêt à voir élire monsieur MACRON.

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