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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Ce que demanderions à la
révolution, c'est l'abolition de l'oppression sociale, mais pour que cette
notion ait au moins des chances d'avoir une signification quelconque, il faut
avoir soin de distinguer entre oppression et subordination des caprices
individuels à un ordre social. Tant qu'il y aura une société, elle enfermera la
vie des individus dans des limites fort étroites et leur imposera ses règles,
mais cette contrainte inévitable ne mérite d'être nommée oppression que dans la
mesure où, du fait qu'elle provoque une séparation entre ceux qui l'exercent et
ceux qui la subissent, elle met les seconds à la discrétion des premiers et
fait peser jusqu'à l'écrasement physique et moral, la pression de ceux qui
commandent sur ceux qui exécutent."
In
Simone
WEIL.
Réflexions
sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale. (Collection
Folio/Série Essai N°316).
Gallimard,
Paris, 2004 (date du dépôt légal de cette édition), p. 39.
Avec cette citation s’achève le cycle des billets consacrés à Simone
WEIL et à ses réflexions sur l’oppression sociale.
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2. COMMENTAIRES.
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L’analyse
de Simone WEIL est ici encore de la plus grande précision. Il est évident qu’il
est nécessaire de subordonner les caprices individuels à un ordre social. Toute
la question de l’oppression sociale vient de ce que les oppresseurs n’ont
aucune autre référence à leur action que celle de leur intérêt, de leur
pouvoir, de leur ego, ou de leur idéologie (laquelle agglomère l’ensemble de
ces traits).
C’est
bien parce que les lois sociétales de madame TAUBIRA et de monsieur HOLLANDE
vont à l’encontre d’un ordre social humain, que ce sont des lois scélérates,
iniques, antisociales, et antihumaines. La science pourra toujours mettre au
point des utérus artificiels pour pallier l’horreur de la GPA, je ne vois pas
comment ces techniques lucifériennes pourraient être mises à la disposition des
milliards de femmes en âge de procréer de par le monde. Il est évident que les techno-recherches
dans ce domaine ne peuvent être utilisées que par un tout petit nombre d’individus,
suffisamment riches pour se payer ces fantaisies. (Je ne disconviens pas qu'il y a des cas de détresse terrible. C'est alors à la conscience et à la liberté de chacun, de décider. Pas à l'Etat.) Les chercheurs qui
conduisent ce genre de travaux le font pour obtenir des crédits et se faire
connaître de la communauté dite scientifique. Croyez-moi ! J’ai fréquenté
ce milieu pendant près de 40 ans ! Et j’ai vu très vite les limites
intellectuelles et humaines de ce milieu-là. J'ai aimé la recherche et je continue à titre privée d'en faire. Ce n'est pas pour satisfaire les plaisirs ou les désirs des importants, mais pour tenter de soulager les souffrances des malades atteints de maladies neurodégénératives que j'ai continué après la cessation de mes activités universitaires.
Bien souvent, les « chercheurs » ou les « gouvernants » ne cherchent
nullement le bien de l’« humanité » (une idée, du reste, vague et
abstraite qui leur est bien utile quand ils l’invoquent avec des trémolos dans
la voix et à laquelle il serait préférable de substituer « les hommes de
ce monde »). Ils cherchent à satisfaire leur désir de pouvoir et à
assouvir toutes les jouissances qui accompagnent son exercice. Il ne faut pas généraliser, bien entendu. Je parle ici d'une tendance structurale, liée au statut de la recherche dans les pays développés.
Alors
comment faire, puisqu’il faut bien des gouvernants ? Il n’y a pas d’échappatoire
possible, mais on n’en prend pas le chemin : « Que le plus âgé soit
comme celui qui sert ! » Chasser le Dieu de Jésus-Christ de l’espace
public, c’est très exactement installer Moloch au cœur de la cité. C’est ainsi,
chers lecteurs, que vous n’aurez plus le droit de dissuader une jeune femme
dans la détresse d’avoir recours à l’avortement. C’est un délit, figurez-vous,
passible d’une forte amende… Mais vous êtes obligés d’avoir des détecteurs de fumée
dans votre appartement, d’obliger les enfants à porter un casque s’ils font du
vélo, et bientôt d’avoir dans vos voitures un éthylotest qui bloquera le
démarreur au cas où... Ainsi l’automatique remplace la réflexion, l’assurance
légale obligatoire remplace la saine prise de risque, et les pantoufles
remplacent la marche à pieds sur les chemins de la vie. Triste époque que cette
époque faite pour les petits vieux avant l’âge.
Rassurez-vous,
il y aura toujours des fonctionnaires qui viendront contrôler si vous êtes en
règle avec les lois ! Vous avez le droit de les flanquer à la porte avec
un grand coup de pieds a derrière.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Je
vous demande instamment de les lire toutes.
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Un
général ne devrait pas dire ça !
Une
analyse sans concessions du hold-up démocratique commis par les médias avec la
bienveillante complicité de ceux qui ont intérêt à voir élire monsieur MACRON.
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L’euro
survivra-t-il en 2018 ?
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Les
prédiction de madame Irma, ou les rêveries d’Odoxa.
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La France,
Cuba sans le soleil dixit monsieur MACRON en 2012.
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