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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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Georges, ô cher Georges, vous
nous manquez. Votre voix puissante, hélas, n’est plus là pour tonner et
dénoncer l’imposture des hommes politiques qui prétendent gouverner notre
patrie. Du moins, pour ceux qui vous connaissent et vous aiment, est-il encore
possible de faire entendre ce que vous dîtes avec tant de force dans votre
recueil intitulé Français, si vous saviez…
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1. LA CITATION DU JOUR.
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(a) "Il y a encore de
la place dans le monde pour les hommes libres. Je l’ai écrit dès les premières
semaines de mon retour en France et je l’écrivais pour les jeunes Français. Il
faut que les jeunes Français sachent que le monde est encore plus grand et plus
libre qu’on pense et qu’ils peuvent espérer jouir de ce monde.
Les imbéciles me reprochent d’exciter
ainsi les jeunes Français à la désertion. Les imbéciles, à force d’imbécillités,
les unes austères, les autres frivoles, feront bien pis que d’envoyer les
jeunes Français aux antipodes voir si la vie est réellement aussi plate sur une
planète pourtant sphérique, ils pousseront, sans le vouloir, les jeunes
Français à l’« à quoi bon ? » fatal, à l’ « à quoi ça sert ? »,
bref, à une autre sorte de désertion beaucoup plus grave : la désertion à
l’intérieur, la désertion du désespoir."
Article J’invite les jeunes Français à changer d’air, publié le 14
septembre 1945 (p. 43).
(b) "Je m’excuse de
parler avec cette franchise, mais l’écriture va si lentement, les événements
vont si vite ! À l’heure où nous sommes, il est vraiment trop facile et
trop lâche d’écrire, à l’applaudissement des nigauds, que des milliers de
jeunes Français veulent quitter la France parce qu’on y mange mal. Ce n’est
pourtant pas le mot de nourriture qui revient presque à chaque ligne des
lettres émouvantes que je reçois chaque jour, c’est celui de liberté. ― « Qu’ils
restent donc ici pour la sauver » riposteront sans doute les professeurs
de morale civique. Oh ! pardon… ils ne sauraient sauver la liberté sans
nous, et ils se demandent si nous sommes même décidés à la défendre, si le jour
venu nous ne leur conseillerons pas, en style munichois, d’abandonner ou d’échanger
le plus avantageusement possible une liberté déjà grevée de trop d’hypothèques
pour rapporter quoi que ce soit…"
Article Les héritiers dépouillés, publié le 1er mars 1946 (p.
129).
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2. COMMENTAIRES.
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Comme je les comprends ces jeunes
qui, comme un des enfants que j’ai élevé est parti travailler en Californie, ou
ce neveu en Floride, ou encore ces deux élèves à Londres, ou cette autre à
Bâle, ou ma filleule à Londres, ont préféré quitter cette marâtre qu’est
devenue la France pour ses enfants les meilleurs.
Les MACRON (surtout), LE PEN,
MELENCHON, HAMON, FILLON (les trois derniers un peu moins) et tous les autres
ne parlent que de quantité, que de problèmes économiques alors que notre
jeunesse a d’abord besoin de sens.
Qu’en savez-vous, le vieux,
pourraient me dire ceux de mes censeurs qui quelquefois me lisent ? J’en
sais quelque chose messieurs, mesdames, car je les fréquente ces jeunes gens et
ces jeunes filles, quatre fois par semaine, en différents lieux et à différents
jours, pour leur parler du Maître, de ce Jésus que nous avons apostasié, nous
les enfants de saint Rémi. Je les entends, et nombre d’entre eux demandent que
je prie pour eux, me demandent conseil, ou viennent me faire des confidences qu’ils
n’osent faire à leurs parents ou, pour les garçons, à leur père. Ils sont
avides de beauté, d’esprit, de pureté (pas au sens sexuel comme seuls les
imbéciles pourraient le croire, mais au sens de désintéressement, de don de soi
pour une noble cause). Et tout ce que leur propose l’ectoplasme, c’est de leur
parler de réforme des retraites, alors qu’ils n’ont pas encore vécu.
Misère ! Misère !
Quelle est la grande voix qui
osera, aujourd’hui, dire que nous sommes en train de crever parce que nous
avons renié ce qui faisait notre génie : une subtile alliance de goût, de
légèreté, de joie, d’amour d’honneur et de service de Dieu ? Nous l’attendons,
et pendant cette attente, il convient d’encourager nos jeunes gens, et je le
fais, à essaimer de par le monde pour porter le flambeau de la patrie, et
montrer à nos amis que la France n’est pas morte.
Quant aux jeunes gens qui restent, ils sortent surtout de l'ENA ou de Sciences Po, et on sait comment ils s'en tirent, en tirant leur subsistance du travail, de la sueur et du sang des pauvres.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Le Parquet doit être trop
ciré !
Il ne désire pas s’interroger sur
les étrangetés financières de monsieur MACRON. Il a peur de se casser la
figure ?
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Une explication :
Intéressant que ce soit Médiapart
l’auteur de cette enquête ! A lire ABSOLUMENT.
cf. https://networkpointzero.wordpress.com/2017/03/08/macron-cible-par-la-cia/
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Le coup d’état de Pépère.
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C’est Pépère qui peut être fier
de son travail !
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Voilà l’affiche que des laïcards
ont fait interdire par l’agence de régulation de la publicité.
Diffusez-là au maximum ! Rien que pour enquiquiner les imbéciles.
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Résistance, résistance !
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