jeudi 17 octobre 2013

Résistons ! Unissons-nous ! Deuxième billet du 17 octobre 2013...

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Plus je réfléchis, plus je prends conscience que nos hommes politiques, qu'ils soient de droite ou de gauche, sont prisonniers d'une conception mondialiste, économiste, étroitement utilitaire, technicienne de la société et de l'homme, en un mot une conception étouffante et tyrannique. L'opposition de fond qui est en train de se lever contre ces conceptions, va se transformer bientôt en dissidence. Et si un jour des citoyens furieux mettent le feu au ministère des finances et à celui de la justice, il ne faudra pas s'étonner. 
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Le site des Nouvelles de France publie, à cet égard, un article de Jean LE GALLOU. Il me paraît très pertinent, et je prends le risque d'être diabolisé à mon tour pour affirmer avec lui que nous avons droit à une patrie, que celle-ci a des racines chrétiennes, que la famille est une institution pré-politique qui doit échapper impérativement aux lobbies du gender, des membres du LGBT, et de que sais-je encore, lesquels sont au service de l'uniformisation de tous les êtres humain et de l'économie marchande et bassement capitaliste, dans la négation de toutes les différences pour des raisons de rationalisation des productions et de conquêtes de marchés indifférenciés. Ils promeuvent par conséquent (cf. René GIRARD) un schéma politique qui ne peut conduire qu'à  la violence. Voici ce texte. Il y a des points mineurs qui mériteraient discussion, mais dans l'ensemble il est fort bien pensé. Dissidents, unissons-nous, et chassons de l'espace public ces gouvernants qui nous prennent pour des animaux susceptibles d'évoluer comme le pensait (à tort) DARWIN, et surtout comme ils pensent pouvoir le faire, pris par leur ego bouffi et leur insupportable volonté de puissance.
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"La diabolisation est l’arme absolue des chiens de garde du système mondial dominant. Tout ce qui n’est pas politiquement correct est média-diabolisé.
Contrairement à ce que le système cherche à faire croire ce n’est pas le fait de commettre des erreurs ou des maladresses qui conduit un homme à s’exposer à la diabolisation : c’est le courage et la lucidité.

C’est le courage et la lucidité (et non la maladresse) qui exposent à la diabolisation

Or, par une singulière perversion de l’esprit public, c’est la victime d’une campagne de diabolisation que l’opinion traite en coupable.
Quand, en 1966, De Gaulle fait sortir la France de l’OTAN, « l’ingrat », « l’irresponsable » est diabolisé. Il l’est à nouveau en 1967 lorsqu’il refuse de soutenir Israël dans la Guerre des Six Jours : une diabolisation que l’ancien chef de la France Libre paiera au prix fort en 1968 et 1969.
Quand, en1968, Enoch Powell, espoir du parti conservateur britannique issu de Cambridge, dénonce dans un discours brillant les dangers de l’immigration, il ne « dérape » pas, il est lucide. Une lucidité qui ruinera ses ambitions légitimes.
Lorsque Benoît XVI prononce un grand discours à Ratisbonne, il remplit, en conscience, son magistère tout comme quand il ouvre les bras de Rome aux défenseurs de la tradition catholique. Mais c’est cela qui lui vaut l’attaque des « loups » médiatiques.
Quant aux mauvaises images de Christine Boutin et de Christian Vanneste, elles ne sont pas le produit d’ « erreurs de communication », comme des esprits irréfléchis pourraient le penser, mais de prises de position précoces, exposées et courageuses contre la dénaturation du mariage.
Et il faut être bien naïf pour croire que Jean-Marie Le Pen a dû sa diabolisation à ses déclarations sur le « détail » : son analyse lucide de l’immigration (1983), son engagement contre les guerres américaines (1990), ses critiques du Traité de Maastricht (1992) et du libre-échange mondialiste (1993) suffisent largement à expliquer son statut de paria médiatique. En politique, il n’est jamais bon d’avoir raison trop tôt !
La fonction de la diabolisation est simple, simplissime même : interdire les propos et les actions jugées politiquement incorrectes par les dominants.

La fonction de la diabolisation : paralyser, dénigrer, censurer, isoler, diviser

Comme une bombe à fragmentation la diabolisation agit de façon multiple pour :
– Paralyser celui qui en est victime dans l’espoir de lui interdire la répétition de propos politiquement incorrects pour protéger la bien pensance ;
– Dénigrer l’auteur de propos jugés mal sonnants pour en minimiser la portée ;
– Et légitimer l’occultation progressive du dissident et censurer l’expression de ses convictions.
Comme la peine de mort pour les criminels, la diabolisation a aussi une fonction de dissuasion ; de dissuasion de la dissidence dont elle souligne le coût exorbitant.
La diabolisation suivie du silence et de l’isolement débouche enfin sur la mise en quarantaine du dissident : c’est le fameux « cordon sanitaire ».
La diabolisation est aussi un élément clé de division des adversaires du régime : chaque opposant vivant dans la crainte d’être contaminé par le voisin.

Sortir du piège de la diabolisation : résister, contourner, jouer solidaire

Il faut sortir du piège de la diabolisation en adoptant une stratégie courageuse et intelligente.
D’abord, en résistant. En résistant à la tyrannie du politiquement correct et en refusant les logiques de la diabolisation. Bien se convaincre et bien convaincre – les exemples historiques sont nombreux – que c’est souvent le diabolisé qui est dans le vrai. En leur temps Jeanne d’Arc (« une sorcière »), Galilée (« un hérétique ») ou Soljenitsyne (« un houligan ») furent diabolisés.
Ensuite, en faisant face aux vents contraires : ne pas hésiter à avoir un préjugé pour le diabolisé contre les diabolisateurs, ces chiens de garde du système.
Enfin, en contournant les grands organes médiatiques de diabolisation par la pratique et la culture de la réinformation, le recours aux médias alternatifs sur Internet et les réseaux sociaux. Ce qui était impossible hier devient de plus en plus facile aujourd’hui : la preuve, le président Assad est en train d’échapper au sort de Milosevic et de Saddam Hussein.
Reste un point essentiel : apprendre aux dissidents à jouer solidaires, à se respecter les uns les autres. En tout cas à éviter de se tirer dans le dos. Ou de se balancer à la police de la pensée.

Jouer solidaire : ne pas accuser l’autre d’être « xénophobe », « homophobe », « ringard » ou « réac »

Chacun a ses préférences dans l’expression de ses convictions et ses méthodes d’action.
On peut privilégier la lutte contre l’immigration et la défense de l’identité nationale ou bien préférer l’engagement pour la souveraineté, le protectionnisme économique et la défense de la langue française, ou encore mettre au premier plan de sa militance le combat pour les valeurs, la défense de la vie et de la famille. À une condition, que nul n’accuse l’autre d’être « raciste », « xénophobe », « ringard », « réac » ou « homophobe ».
De même chacun est libre de choisir sa forme d’action : voter, réinformer, militer dans un parti politique, porter sa parole dans une assemblée, ou bien aller dans la rue pour manifester, conduire des actions symboliques, faire entendre aux ministres et aux oligarques ses convictions, ou bien entrer dans la résistance passive ou active. « Chaque Philoctète sait que sans son arc et ses flèches Troie ne sera pas conquise. »
Chaque action a sa légitimité. Chacun doit respecter l’action des autres, qu’il soit militant politique, veilleur, sentinelle debout, hommen ou activiste identitaire. En France, comme hier en Irlande ou en Inde, la résistance nationale et civilisationnelle est appelée à prendre des formes différentes et complémentaires."

2 commentaires:

tippel a dit…

"Chacun doit respecter l’action des autres, qu’il soit militant politique, veilleur, sentinelle debout, hommen ou activiste identitaire"

Bien dit ! soutenons le blog et l'action de Philippe Poindron.

tippel a dit…

Il est plus facile de prendre l’argent sur la retraite des Français que d’aller récupérer 1.000.0000.000 €
(Oui ! Un milliard d’euros) en Algérie …

Explication :
La cour des comptes s’intéresse enfin aux "retraités" algériens ...
C’est l’intéressante découverte ( !) faite par la Cour des comptes qui, en épluchant les comptes de la CNAV (caisse nationale d’assurances vieillesse), l’organisme qui paye les retraites a constaté que :
Le nombre de retraités centenaires algériens (plus de 50.000) était particulièrement important.
Ce nombre est même très supérieur au total des centenaires recensés par l’état-civil en Algérie.
Rolande Ruellan, présidente de la 6e chambre de la Cour des comptes qui a présenté le 9 juillet dernier un rapport sur la fraude sociale devant une commission parlementaire reconnaît le problème.
(document que chacun peut consulter pour vérifier cette info) :
« Il y a des retraités qui ne meurent plus dans les pays étrangers » dit-elle, insistant,
en particulier, sur le nombre de retraités centenaires algériens.
Pourquoi ? Comment ? C’est ce qu'’a tenté de savoir la commission.
Il suffit de ne pas déclarer à la caisse de retraite le décès de l’'ayant droit précise la magistrate.
•Mais il n’y a pas de contrôle ? s'’étonne un membre de la commission.
•En Algérie nous n’en avons pas les moyens.
•Il faudrait mettre des contrôleurs itinérants dans tous les pays.
•Ce n’est pas évident ! souligne-t-elle.
En résumé : Les algériens binationaux, ayant travaillé en France deviennent immortels à partir du moment
où ils se retirent en Algérie pour leur retraite.
Ce sont leurs enfants, voire leurs petits-enfants, qui continuent à percevoir la pension de retraite, bien après leur décès.
Et il ne faut évidemment pas compter sur les autorités algériennes pour faire la chasse aux fraudeurs.
On peut s’étonner, tout de même, qu'’un organisme comme la CNAV qui verse chaque année 4 milliards d’euros de retraite à l’étranger,
dont plus d'1 milliard d'euros pour l’Algérie, ne soit pas en mesure d’effectuer un minimum de vérifications :
Soit en demandant, tous les deux ans par exemple, aux bénéficiaires de donner une preuve de leur existence,
soit en les invitant à se présenter dans les consulats de France pour percevoir leurs pensions.
Alors que le dossier des retraites est au cœur des préoccupations des Français, il est impensable que nos gouvernants ne se penchent pas sur cette question connue d’eux depuis longtemps.
Sinon, ce «racisme antifrançais», finira par contrarier très fortement le plus borné des retraités mais aussi tous ceux qui cotisent pour une lointaine retraite hypothétique.