vendredi 11 octobre 2013

Accueils toujours ! Et réponse à Jean-Baptiste...

Deux parties à ce billet : (a) l'une sur les accueils réalisés ou à venir de notre Président, et sur les oppositions à l'enseignement du gender ; (b) l'autre sur les réponses que je fais à un ami plus que très cher avec qui j'ai eu une très longue discussion ce matin sur les sujets qui agitent notre société.

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Le Salon Beige communique :


10 octobre 2013

11 octobre : accueil de François Hollande à Nanterre

Le président de la République se rendra à Nanterre (Hauts-de-Seine) le vendredi 11 octobre 2013. Programme :

    10h20 Arrivée du président de la République dans l’entreprise ENNESYS,6/8 rue d’Arras La défense Seine-Arche 92000 Nanterre
    10h40 Visite du laboratoire et des bassins de culture des algues
    11h05 Rencontre avec les salariés de la société
    11h25 Intervention du président de la République

 Accueil de François Hollande à Roanne
URL de la video montrant l’accueil de François Hollande à ROANNE.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=8Vs7lzVS4Q0

 
Manifestation devant le rectorat de Montpellier contre le gender.
http://www.dailymotion.com/video/x15sixo_10-octobre-manifestation-devant-le-rectorat-de-montpellier_news
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Grande discussion ce matin avec Jean-Baptiste. Il est non seulement un ami très cher et très fraternel mais encore un très brillant avocat. Je lui parlais de la manière dont les Veilleurs se voient empêchés de circuler librement ; il trouve cela normal. Les forces de l'ordre, dit-il, son là pour faire respecter l'ordre. La question est donc : qu'est-ce qu'un trouble à l'ordre public (à quoi il assimile nos déplacements) et une manifestation (à quoi il assimile nos rassemblements suivis de déplacements) ? Je lui faisais part de la réaction du jeune CRS qui me déclarait avoir laissé sa conscience à la maison et écouter l'autorité. Jean-Baptiste disait trouver normal qu'un homme de base obéisse à sa hiérarchie même si elle lui demande de tirer dans la foule (s'il s'agit d'éviter un plus grand désordre devait-il préciser) et il reconnaissait à la hiérarchie policière la capacité de discernement qui lui permet de prendre des décisions adaptées. Il lui semble que nos agoras sont des provocations, qu'elles doivent susciter une irritation croissante de la part des forces de l'ordre qui ont d'autres choses à faire. Je suis d'accord sur cet autre chose, mais je ne suis pas du tout d'accord sur la présence prétendue nécessaire des dites à nos rassemblements, sur l'interdiction de circuler, sur l'encerclement des Veilleurs pendant deux heures au moment de la dispersion. Jean-Baptiste est resté très discret sur le refus de dépôt de plainte.
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Pour lui, il y a deux types de réactions d'opposition aux lois sociétales actuelles. (a) L'une est de type archaïque et conservateur, aggravée par l'angoisse du lendemain dans un contexte de crise. Bien que je ne sois pas sûr de comprendre ce qu'il ait voulu me dire, je pense qu'il fait allusion au refus de changement, et sans qu'il le dise clairement, au refus du progrès. Je considère personnellement que cette opinion est un préjugé - ce que je peux comprendre - qui demanderait à être appuyé ou transformé en conclusion scientifique par une étude sociologique. Je préfère, pour autant que j'aie pu le constater moi-même en participant à toutes les manifestations depuis janvier, conclure qu'il y a une révolte contre des changements qui attentent gravement à notre identité nationale, à nos traditions et au bon sens populaire commun. (b) L'autre opposition est plus structurée, plus argumentée, mieux pensée. Je lui faisais part des critères qui permettent de juger de la justesse d'une loi : conformité à la droite raison, traditions immémoriales (aussi bien de la patrie que de l'humanité depuis qu'on en cerne l'origine), nature humaine. Je n'ai pas eu de réponse sur les deux premiers critères, mais une question sur ce qu'est la nature humaine. Je reconnais qu'il est bien difficile de donner une réponse univoque à cette question. Mais je suis sûr d'une chose qui est la suivante : si tout ce qui fait l'homme est culture, alors il est dans la nature de l'homme d'être un être de culture. Il y donc une contradiction logique insupportable dans cette affirmation. Et il me semble que l'on devrait se poser la question autrement : comment le climat, la langue, la religion, les coutumes, les institutions et la culture interagissent-ils avec le patrimoine génétique de l'humanité en général et de chaque individu en particulier. Posée en ces termes, on pourrait parfaitement admettre que le refus d'accepter le mariage homosexuel tire son origine dans l'identification sexuelle de chaque personne à son sexe biologique, et du trouble qui naît dans les psychismes à l'idée que cette identification n'est qu'un leurre. Pour moi, ce n'est pas un leurre, c'est pire : c'est un mensonge mortifère. L'observation des comportements des adolescent(e)s en matière affective et sexuelle indique que généralement et dans la majorité des cas, ces comportements sont conformes à ce que dicte le sexe biologique. Je ne pense pas qu'on puisse dire le contraire. Et je trouve ça très rassurant !
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PS : à l'intention de Georges : ce billet m'a pris 30 minutes. Et j'ai pu, ce matin, relier un volume du Journal asiatique, faire un assez long chemin à pied pour rentrer chez moi après une course, envoyer deux courriels, recevoir un long coup de téléphone, prendre un café et rêvasser ! Non, non Georges ! Je ne suis pas un obsédé du Blog ! Je cherche, comme tout le monde, ce qui est juste et vrai. Et ce n'est pas facile à trouver.

4 commentaires:

Michel Georges a dit…

Merci pour l'intérêt que tu me portes. Je ne veux pas contrôler ton emploi du temps et si tu as encore la possibilité de rêver, c'est merveilleux. La " vérité ", c'est tout un programme. Avec mon fraternel souvenir.

Philippe POINDRON a dit…

Merci, cher Georges. Je voulais simplement faire un brin d'humour. As-tu reçu la photo que tu sais ?
Bien fraternellement aussi.

Michel Georges a dit…

Oui, mais je l'aurais aimé avec un peu plus de recul. C'est l'environnement qui m'intéresse et non le tableau que je connais déjà. Amitiés.

Philippe POINDRON a dit…

Je vais te refaire ça !