mardi 8 octobre 2013

Ils ne pensent qu'à ça !

Note introductive : vous aurez le récit complet de la veillée d'hier soir, aux Invalides puis devant le Palais Royal (Conseil Constitutionnel/Conseil d'Etat) en fin de matinée.

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Le site des Nouvelles de France publie un article de Cyril BRUN que je me fais un plaisir de vous répercuter, car je le crois très pertinent. Ce gouvernement est obsédé par le sexe nous dit l'auteur de cette analyse. C'est fort juste. Et l'intrusion permanent de l'Etat dans l'intimité des citoyens, ce viol perpétuel qu'il exerce sur les consciences (celles de nos enfants, en particulier) est insupportable. Rien que pour cette raison, il est nécessaire de se débarrasser de ces indiscrets. Mais attention, cela ne nous exonère pas du nécessaire partage des richesses. La terre appartient à tous les hommes et ses biens ont une destination universelle. Bon, voilà l'article :
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De Cyril BRUN.
 
"Mariage homosexuel, théorie du genre, obligation de congé de paternité forcé, lutte contre les stéréotypes, promotion de la ligne azur et de ses pratiques sexuelles masochistes à l’école, promotion de l’IVG, politique égalitariste qui nie la différence homme femme, voilà le catalogue à la Prévert du gouvernement. Ceci est doublement inquiétant.

D’une part sous couvert d’égalité mal comprise et de laïcité idéologique, la majorité actuelle − au moins une part substantielle d’entre elle − entre de plain-pied dans la sphère privée avec l’admirable tour de passe-passe de nous faire croire que c’est pour la protéger ; d’autre part cela traduit une incapacité profonde et structurelle à regarder la réalité en face. Toutes les avancées qui nous sont proposées se font au nom de la liberté et de l’égalité. Mais sous couvert de ces deux totems revisités par la IIIe république de Monsieur Peillon, se met en place une police de la pensée coercitive qui non seulement réduit drastiquement les libertés, mais confond égalité et standardisation. Il n’est désormais plus question de penser ou de se vouloir différent du modèle unique dont le moule sort peu à peu des usines socialistes. Or le produit issu de cette chaîne de montage est exclusivement sexuel.
Toute la mécanique est pensée autour du sexe et de son usage. Ne nous y trompons pas. II ne s’agit pas de faire une société asexuée, mais de créer un androgyne hyper sexualisé et interchangeable. Il suffit pour s’en convaincre de regarder toutes les lois importantes du moment que la majorité actuelle s’empresse avec frénésie de faire passer. La bioéthique qui déshumanise et qui devrait à terme permettre le choix du sexe tout en faisant de l’être humain un matériau de base comme n’importe quel autre composant ; le « mariage pour tous » qui nie la distinction homme femme et sa réalité fondatrice pour l’humanité désormais remplacée par la composition scientifique artificielle ; les lois pour l’égalité hommes femmes qui ne cherchent pas à comprendre l’altérité, mais à émasculer la société ; la quasi obligation, sinon légale du moins pratique, du congé de paternité en complément de celui de la mère qui au lieu de chercher à promouvoir la place de la femme et de la libérer, contraint l’homme aux mêmes enchaînements. Au lieu de penser la réinsertion professionnelle de la mère après un congé de maternité, on préfère soumettre le père aux mêmes contraintes.
Sous couvert de lutter contre la phallocratie, se met en place une véritable utérocratie qui n’est certainement pas meilleure. Déconstruire la réalité biologique au profit d’une création illusoire unisexe, qui ferait des êtres humains de simples sexes à usages multiples, sans identité et donc jetables car impersonnels au sens le plus strict du terme.
Pourquoi une telle obsession sexuelle ? Symptomatique, celle-ci est toujours l’expression d’un repli sur soi, d’un mal-être ou d’un amour disproportionné de soi qui utilise l’autre. La sexualité débridée est en outre toujours une compensation affective issue d’un mal-être personnel et identitaire. L’obsession sexuelle traduit tout autant le désir de consolation, de repli que de puissance, de satisfaction mais aussi de revanche sur l’autre. Pardon de cette attaque ad hominem, mais nous sommes gouvernés par une équipe composée de personnes blessées qui ont des revanches à prendre avec leur histoire personnelle et pour qui l’émasculation et la sexualisation de la société est le moyen de libérer l’homme et la femme de leurs tensions intérieures, nées de la profonde crise identitaire que nous traversons depuis 60 ans.

C’est comme si ne sachant soigner la lèpre on décidait de la faire contracter par tout le monde. La planète entière ayant la lèpre, celle-ci deviendrait normale et l’Homme ne serait homme qu’avec la lèpre qui ferait désormais partie de sa dignité propre. Les lois sont faites par des hommes qui, s’ils n’ont pas conscience de leur limites et de leurs blessures et s’ils n’ont pas une vision saine du réel, confondent leur problème avec la réalité du monde qui les entoure. Voilà pourquoi, il est important de défendre l’Homme dans sa vérité, de pointer du doigt ce qui le blesse et de dénoncer ces blessures, comme les blessés, sans pour autant les condamner, bien entendu. Tant que les responsables politiques, mais aussi associatifs et institutionnels, confondront leur blessures − qui peuvent du reste être partagées par des millions de personnes − avec la réalité ontologique et qu’ils n’accepteront pas d’être blessés alors nous serons dans une lutte qui pour eux relèvera de la survie maladive. Il suffit de regarder la violence impulsive avec laquelle ce gouvernement se défend à la lumière des lignes qui précèdent et pour voir qui nous gouverne."
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Cet article me paraît fort intéressant, car il souligne le côté fragile, et la blessure intime de nombre de nos gouvernants. Il convient d'en tenir compte dans les jugements que l'on pourrait porter sur leur personne, mais nous pouvons porter un jugement sur leur action. Et sur ce point, je n'hésite pas à dire : Exeant, exeant (en français moyen : du balai) ! Nous avons besoin de gens équilibrés, humbles, si possibles à l'écoute de leurs concitoyens et non à la scrutation permanente de leurs systèmes d'idées. Rien de ce qu'ils ont fait jusqu'ici n'est de nature à améliorer notre sort à tous, non seulement matériel, mais encore spirituel. Echec complet, total et définitif.
Pour les mieux lotis, ce qui est mon cas, ma foi je m'accommode  de tous ces impôts, taxes, prélèvements prétendus solidaires et qui ne sont que "socialistes". Il m'en reste toujours assez pour me nourrir, me vêtir, et me chauffer et me procurer quelques loisirs (ils se raréfient cependant)... Mais il y en a qui n'ont même pas cette possibilité, et rien n'est fait vraiment pour eux. Doit-on en conscience accepter qu'il y 80 000 sans abris en France ? Des solutions existent - constructions solides, pensées par des architectes ingénieux, qui offrent des logements individuels confortables et économiques, par exemple - ; et il n'est pas question de faire des ghettos de SDF. Il est parfaitement possible d'édifier ces logements sur des terrains appartenant aux collectivités territoriales, des terrains insérés dans le tissu urbain et donc dans le tissu social. On a mobilisé de ces terrains pour les nomades. On peut le faire pour ces sans-abris. Il est possible d'assurer un suivi social et une réinsertion, simplement par la restauration du lien social. Je n'oublie pas qu'en des temps pas si éloignés, j'ai eu l'honneur de présider l'Institut pour la Promotion du Lien Social à Strasbourg, et que nous avons organisé des journées d'étude consacrées à la pauvreté et aux moyens de la combattre, notamment une, restée dans la mémoire des participants, avec Serge PAUGAM. Moins de sexe donc, et plus de cœur. Il s'agit de regarder au-dessus de la ceinture, messieurs et mesdames les ministres : le cœur, pas le... non, je ne le dirai pas !
 
 

4 commentaires:

Laurence a dit…

"Ils ne pensent qu'à ça" c'est bien vrai ! :

"Les Gay Games auront lieu à Paris
Paris a été élue ville hôte de la Xe édition des Gay Games par la Fédération internationale des jeux internationaux homosexuels qui a privilégié le dossier français par rapport à celui de Londres, hier soir à Cleveland (Etats-Unis), récompensant la persévérance de la candidature tricolore.
C'est ainsi qu'à Cleveland, face à Londres et Limerick (Irlande), les organisateurs ont pu, lors de leur grand oral, s'appuyer sur la ministre des sports, Valérie Fourneyron, qui avait fait le voyage pour promouvoir la candidature, accompagnée d'une délégation de la Ville de Paris et du conseil régional d'île de France, ainsi que de l'ancienne escrimeuse Laura Flessel, marainne de la candidature.

La ville de Paris s'est félicitée dans un communiqué de cette attribution qui «contribue à faire de Paris une ville toujours plus ouverte, respectant ainsi la tradition d'une ville aux valeurs humanistes, universelles, de partage et de liberté».

tippel a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
tippel a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
tippel a dit…

Le jeu du tire à la corde a été remplacé par le tire de queues, c’est bien ce que je dis: les traditions se perdent