mercredi 9 octobre 2013

Nouvelles de la Résistance, photos (insolites ?) et article... Premier billet du 9 octobre 2013

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Mon ami Philippe m'envoie la photo de cette carte postale. Contemplez-là, lisez sa légende, et constatez avec moi que les Bretons ont de l'humour, puis regardez et lisez la suite. Dans un deuxième billet je vous résumerai  tout à l'heure ce qui s'est passé hier soir, Place du Palais Royal, lors de la deuxième veillée de la semaine.
 
 
 Je réalise que la photo insolite a disparu. Il est impossible de la maintenir. Même en vous donnant l'URL, vous ne pourriez la voir. Je vais donc la décrire : il s'agit d'une scène de foire, qui se déroule à KERFOT (Côtes-du-Nord, aujourd'hui Côtes d'Armor). On y voit des paysans et des paysannes en costumes, proposant des cochons à la vente. Le titre de la carte postale est "Foire aux socialistes". Elle a été publiée par les éditions J.-B. BARAT, de Saint-Quay, avec un appareil Mackenstein.) La photo date du début du XXe siècle. Je ne parviens pas à lire la date qui figure sur le timbre. Voici les autres photos.
 
 
 
Sentinelles/Veilleurs-debout à COMPIEGNE.
 
 
 
Accueil de monsieur PEILLON à GRENOBLE (1)
 
 
Accueil de monsieur PEILLON à GRENOBLE (2)
 
 
Accueil de monsieur PEILLON à GRENOBLE (3)
 
 
Je ne peux pas agrandir les photos 2 et 3 de manière à donner une image nette de la manifestation sonore mais pacifique.
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Sentinelles/Veilleurs debout à ANGERS.
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Voici également l'article relayé par le Salon Beige relatif aux incidents de lundi soir. On le doit à un journaliste du Figaro, Jean-Marie GUENOIS.
 

Retour des veilleurs ce soir suite aux incidents hier à Paris

Jean-Marie Guénois  relate les incidents qui se sont déroulés hier soir à Paris :
"A Paris, trois incidents ont, une nouvelle fois, opposé dans la nuit de lundi à mardi les forces de l'ordre au groupe des Veilleurs. Réuni dans un premier temps sur l'Esplanade des Invalides pour méditer sur le thème «loi et conscience», le groupe des Veilleurs s'est ensuite transporté, vers 23h30, Place du Palais-Royal, devant le Conseil d'État, non loin du Conseil Constitutionnel, pour continuer sa réflexion. [...]
Lundi soir, donc, une fois parvenus par petits groupes et rassemblés sur la Place du Palais-Royal, les 300 jeunes présents se sont vu «encercler» par les forces de l'ordre qui ont alors condamné l'accès et la sortie de cette place. L'organisation des Veilleurs dénonce ici un premier problème: «Le cordon des gendarmes mobiles qui entourait le groupe lui a interdit, en toute illégalité, de quitter la place, sans aucune raison», ni «sommation», ni «ordre de dispersion».
Second incident signalé par les Veilleurs et confirmé par de nombreux témoins et vidéos, un jeune qui a souhaité rejoindre le groupe encerclé s'est trouvé, selon l'organisation, «violemment interpellé et conduit dans un commissariat de police», puis finalement relâché car «aucune infraction n'a pu lui être imputée». Les forces de l'ordre ayant même refusé, au moment de l'interpellation, qu'un avocat, directement témoin de la scène, puisse assister ce jeune.
Me d'Everlange, l'un des avocats du «Collectif des avocats veilleurs» (une association d'une quinzaine d'avocats qui accompagnent cette initiative), raconte: «Aucune infraction n'a été commise: il y a eu volonté déterminée des forces de l'ordre de créer un incident. Ce jeune a été brutalement arrêté avec clés de bras, puis menotté et transporté. On a refusé que je puisse lui prêter assistance d'aucune manière». L'organisation signale également, en marge de cette soirée agitée, une «intimidation» d'ordre physique, de membres de forces de l'ordre, contre trois jeunes filles. «Mais, mademoiselle, c'est juste amical» aurait dit l'un des agents en cause à l'une des trois. Toujours choquée, elle préfère ne pas donner son identité.
Troisième incident: autorisé finalement au bout de deux heures à quitter cette place mais au compte-gouttes, un groupe d'une trentaine de jeunes a voulu se rendre au commissariat de police du 8e arrondissement pour porter plainte pour atteinte à «la liberté d'expression» et «à la liberté de circuler» mais l'accès au commissariat leur a été refusé. Tout comme leur a été niée la possibilité de porter plainte. Un commissaire les aurait même invités à revenir un autre jour pour «porter plainte contre lui pour refus d'accéder à leur demande de plainte».
«C'est là, assure Me D'Everlange, que les autorités changent de braquet: comme il n'y a pas de trouble à l'ordre public, la procédure des sommations n'a pas lieu d'être et les autorités se mettent donc à présent en dehors de la légalité en passant à un nouveau stade de répression contre les libertés individuelles. Notamment celle de s'exprimer, celle de se déplacer et celle de pouvoir déposer plainte». Charles [...], l'un des porte-paroles des Veilleurs, conclut: «Nous ne pouvons pas accepter, ni nous habituer, au fait que la liberté d'expression et de circulation soit ainsi muselée.» [...]"
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La seule chose que je puis dire est qu'il n'y a qu'une erreur dans ce reportage. Nous étions arrivés peu avant vers 23 heures sur la Place du Palais Royal, et non pas à 23 h 30.  Sinon, j'ai été le témoin direct des deux premiers incidents relatés par Jean-Marie GUENOIS  et les choses se sont passées exactement comme il le dit. Merci à lui pour sa probité. Par ailleurs, Charles n'est pas un porte-parole, mais l'un des animateurs (et il y en a d'autres) des veillées ; c'est un excellent musicien.

Quant à ce monsieur MESSAGER, il a du souci à se faire, à moins que des juges à la botte rose ne refuse de donner suite à la quarantaine de plaintes déposées entre les mains du procureurs par les Veilleurs qui se sont vu refuser l'accès au Commissariat du 8e. A tout à l'heure.

Voici le cadre de la photo disparue avec une adresse mail. Je vais essayer de la faire réapparaître....



 
 
 

1 commentaire:

Laurence a dit…

Si si la photo apparaît bien tout à la fin de votre billet, elle est excellente !!!