Ma foi, c'est bien rare de voir dans de très sérieux livres paraître en catimini des opinions aussi fortes et justifiées que celle-ci (vous la trouverez page 342, note 2 de l'ouvrage de Jacques ELLUL; De la révolution aux révoltes. Collection "La petite vermillon" N°345. Editions de la Table Ronde, Paris, 2011 ; première parution chez Calmann-Lévy, Paris, 1972).
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"Pour comprendre à quel point le socialisme peut être déchu, il suffit de considérer en France par exemple, les médiocres qui le représentent ! Mollet, Waldeck Rochet, Duclos, Krivine, Geismar, Mitterrand, Rocard... Qui fera croire que la moindre pensée, le moindre sérieux révolutionnaire habite ces magnétophones fantoches ? Quand le socialisme est cela, on peut bien dire qu'il est fini. Une force politique attire nécessairement les hommes qui sont à son niveau. Pour que ces hommes-là puissent se sentir à l'aise dans le socialisme (puisque d'autres ne s'y trouvent pas), il faut que le socialisme soit exactement à leur dimension."
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Je crois que mes virulents billets n'ont jamais atteint cette rage froide. Ils ne sont jamais parvenus aux parfaites exécutions sommaires de ces hommes politiques en qui tant d'imbéciles bernanosiens voient des génies. Si Jacques ELLUL vivait encore, il eût sans aucun doute pu rallonger la liste de ces médiocres qu'il assimilait à des magnétophones fantoches. Il est mort à PESSAC (en Gironde) en 1994. On reste donc étonné de constater qu'il a placé dans la liste François MITTERRAND, pourtant devenu Président de la République en 1981. Mais il devait avoir de bonnes raisons de l'y mettre, car il n'a jamais consenti à supprimer cette note des rééditions de son livre après l'accession de ce célébrissime magnétophone au pouvoir suprême.
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Si vous avez des idées personnelles pour actualiser la liste, soyez assez aimable de le faire savoir en commentaire. Merci ! J'ai les miennes bien sûr, mais je ne veux pas vous influencer.
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