samedi 5 octobre 2013

Nouvelles de la Résistance : une mère de famille interpelle monsieur Peillon à Caen..., deuxième billet du 5 octobre 2013

-
Mine d'informations toutes plus intéressantes les unes que les autres, le salon Beige publie aujourd'hui cet articulet. Je m'en voudrais de ne le point porter à votre connaissance, tout en vous demandant de lire le billet précédent consacré à un poème de TAGORE (que je commente, maladroitement, mais en vérité avec moi-même).
-
" Vincent Peillon interpellé
J’arrive au carrefour avec la rue de la Délivrande, bloquée par un cordon de CRS, mes drapeaux coincés dans mon jean et une bannière rose pliée à la main. Je reconnais un des RG et le salue. Une femme de la police, accompagnée d’un collègue, m’ordonne alors de manière très agressive de partir tout en me prenant par les épaules. Je m’indigne et tente de discuter avec eux. Rappliquent alors 5 CRS casqués qui me repoussent avec leurs boucliers. Je freine des pieds, perds mes chaussures… et prends les passants à témoin de la brutalité des forces de l’ordre. A 7 contre une, forcément…
Je suis finalement “raccompagnée” jusqu’à ma voiture, sous le choc mais très énervée, maintenant plus déterminée que jamais à entrer dans l’amphithéâtre où V. Peillon tient sa conférence.
Je me faufile discrètement par une entrée (oubliée ?), me repère, aperçoit le ministre en pleine interview télé. Que dois-je faire ? Un esclandre, l’aborder simplement, sortir mon drapeau de ma poche ?
Finalement, l’arrivée du Préfet devant moi décide de la suite : je monte sur mon banc et apostrophe le ministre : “Monsieur Peillon !” Panique chez les RG… Il n’a d’autre choix que de se diriger vers moi, il me prend la main pour me faire descendre et je commence à expliquer combien la “théorie” du genre est néfaste pour les élèves, surtout en CP à l’âge de la construction de l’identité sexuelle !
“Comment oser dire à un petit garçon : “Non, tu n’es pas un garçon” ? Ou à une petite fille : “Ton corps n’est qu’un instrument de plaisir, en relation avec d’autres corps, dont le sexe biologique ne compte pas !” ? J’explique la nécessaire complémentarité homme-femme en m’appuyant sur mon expérience de mère. Il a beau me répliquer que c’est “inexact”, je prends les étudiants à partie, tous très attentifs : “Quand vous serez père ou mère de famille, soyez très vigilants !”
“Et vous, monsieur le ministre, écoutez les gens de La Manif Pour Tous, ils ont des choses à dire ! Pourtant il est impossible de dialoguer avec le gouvernement ou ses représentants !”
A la fin de notre échange, resté calme et serein, je lance au ministre : “Au fait, vous me promettez que je peux rentrer chez moi sans passer par la garde à vue ?” Sourire en coin et hochement de tête du ministre…”
-
Monsieur PEILLON continuera de pourrir la jeunesse, avec la certitude qu'il veut son bien - il ne faut pas douter de sa bonne foi. C'est avec les armes de la raison, de la bienveillance, de l'empathie et du principe de réciprocité ("et vous monsieur PEILLON, comment avez-vous élevé vos enfants ? En accord avec la théorie du genre ?" me semble être une bonne question. Car ce qui est bon pour les autres doit être bon pour les siens) qu'il nous faut agir. Gageons que si nous mettions l'échange sur ce terrain, le dialogue prendrait une tout autre tournure. Enfin je l'espère, même si je considère que, dans sa bonne foi désarmante - ROBESPIERRE l'était aussi, de bonne foi - il est extrêmement dangereux, le ministre de l'éducation qui se prétend nationale qui est surtout socialiste.
 

Aucun commentaire: