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Jean Vanier a rejoint son Créateur. Un
homme, comme on en voit peu, a consacré sa vie à accueillir, choyer, aimer
les enfants handicapés, trisomiques, retardés mentaux. Oh, il ne faisait pas de
bruit. Il ne combattait pas les lois iniques relatives au nouveau droit quasi
constitutionnel à l’avortement. Il se contentait de les aimer, ces abandonnés de la post-modernité.
Tandis que le PS en perdition fait appel
à madame TAUBIRA pour redorer un blason passablement terni, que d’autres
appellent au secours un Président démonétisé pour sauver leur pauvre mise, que
d’autres enfin battent les estrades médiatiques pour rameuter et racoler des
supporteurs, Jean, le bien nommé, qui avait pour patron le disciple de l’amour,
le disciple aimé du Seigneur, œuvrait dans le silence pour ouvrir à la vie ceux
que la société moderne, efficace, efficiente, productive, médiatique avait
repoussé dans les ténèbres de l’effacement social. Il n’y aura pas de grand-messe
télévisée aux obsèques de Jean Vanier. Il y aura la foule anonyme des petits,
des sans-grades, des pauvres, des anawim de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Rentre dans la joie de ton maître, cher
et bienheureux Jean. Tu l’as bien mérité, sans mérite de ta part aurais-tu dit ;
tu t’es contenté de dire oui à l’appel que Dieu te lançait pour aimer les
délaissés et les pauvres. Sois béni !
Voici quelques liens qui vous éclaireront
sur la personnalité de Jean.
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