vendredi 24 mai 2019

Vendredi 24 mai 2019. Tu causes, tu causes, ça compte ; tu imposes, tu imposes, ça ne compte pas !



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CHRONIQUE DE LA FORFAITURE ORDINAIRE.
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Une décision ahurissante, mais bien dans l’esprit du temps !

(Pour être tout à fait honnête, j’ai entendu de la bouche d’un proche très aimé, et soutien de monsieur MACRON, que si les médias télévisés sont privés, les réseaux hertziens qui transmettent leurs images sont publics, et à ce titre, les grands caciques du CSA doivent tenir compte des temps mis au service des partis ! Les jésuites ne sont pas encore morts).

Monsieur MACRON peut voir son portrait et sa récente interview en première page de la quasi totalité de la presse quotidienne régionale (PQR), sans qu’on lui impute quoi que ce soit sur le temps de parole de son parti, puisque c'est la presse écrite, et que cela compte pour du beurre dans le décompte des temps, et pour cause. Regardez ! C’est la même photo, le même titre (L’offensive) sur plus d’une vingtaine de journaux régionaux ; voilà une grossière manipulation, organisée avec l’argent de l’état (le nôtre donc) pour monter cette mascarade avec le concours servile des propriétaires actionnaires de ces journaux. Voilà ce qui doit nous pousser à voter dimanche pour n’importe quel parti, à l’exception de celui que soutient Poncefrelu-Pilatoquet.
Je me suis renseigné. Il paraît que la Une de la plupart de cette PQR est identique, tous les jours que le Bon Dieu fait, car la susdite PQR appartient à un nombre restreint de propriétaires. (Voir plus bas la Figure publiée dans

Je comprends tout à fait que des journaux appartenant à un groupe donné réduisent leur coût de production en unifiant les articles intéressant la vie politique nationale et internationale et donc leur page de couverture. Mais, dans le cas présent, j’ai beaucoup de mal à comprendre comment des journaux appartenant à des groupes différents aient publié la même Une. Cela ne se peut (regardez la figure que j’ai présenté dans mon billet d’hier) sauf à admettre que les responsables des réactions centrales se soient mis d’accord pour obéir aux ordres de Poncefrelu-Pilatoquet. Bref, tout cela transpire à la fois la panique, la puérilité et le cynisme. Personnellement, je ne marche pas dans cette combine.
Vous pouvez examiner cette Figure, qui en dit long sur la concentration de la Presse entre les mains des plus grandes fortunes de France, en y faisant glisser votre souris. Regardez, par exemple, les médias contrôlés par la famille BAYLET : il contrôle à 100 % 6 journaux régionaux. Le groupe EBRA en contrôle 11. La Fondation Varenne en contrôle 7. Le groupe EBRA en contrôle 11. Regardez aussi les possessions de messieurs ARNAULT, PINAULT, NIEL, LAGARDERE, BOLLORE, qui sont tous nommés par Juan BRANCO dans son brûlot-pamphlet.




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