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CHRONIQUE
DE LA FORFAITURE ORDINAIRE.
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Une
décision ahurissante, mais bien dans l’esprit du temps !
(Pour être tout à fait honnête, j’ai entendu de la
bouche d’un proche très aimé, et soutien de monsieur MACRON, que si les médias
télévisés sont privés, les réseaux hertziens qui transmettent leurs images sont
publics, et à ce titre, les grands caciques du CSA doivent tenir compte des
temps mis au service des partis ! Les jésuites ne sont pas encore morts).
Monsieur MACRON peut voir son portrait et sa
récente interview en première page de la quasi totalité de la presse
quotidienne régionale (PQR), sans qu’on lui impute quoi que ce soit sur le
temps de parole de son parti, puisque c'est la presse écrite, et que cela compte pour du beurre dans le décompte des temps, et pour cause. Regardez ! C’est la même photo, le même titre (L’offensive) sur plus d’une vingtaine de
journaux régionaux ; voilà une grossière manipulation, organisée avec l’argent
de l’état (le nôtre donc) pour monter cette mascarade avec le concours
servile des propriétaires actionnaires de ces journaux. Voilà ce qui doit nous
pousser à voter dimanche pour n’importe quel parti, à l’exception de celui que
soutient Poncefrelu-Pilatoquet.
Je me suis renseigné. Il paraît que la Une de la plupart de cette PQR est
identique, tous les jours que le Bon Dieu fait, car la susdite PQR appartient à
un nombre restreint de propriétaires. (Voir plus bas la Figure publiée dans
Je comprends tout à fait que des journaux
appartenant à un groupe donné réduisent leur coût de production en unifiant les
articles intéressant la vie politique nationale et internationale et donc leur
page de couverture. Mais, dans le cas présent, j’ai beaucoup de mal à
comprendre comment des journaux appartenant à des groupes différents aient
publié la même Une. Cela ne se peut
(regardez la figure que j’ai présenté dans mon billet d’hier) sauf à admettre
que les responsables des réactions centrales se soient mis d’accord pour obéir
aux ordres de Poncefrelu-Pilatoquet. Bref, tout cela transpire à la fois la
panique, la puérilité et le cynisme. Personnellement, je ne marche pas dans
cette combine.
Vous pouvez examiner cette Figure, qui en dit long sur la concentration de la Presse entre les mains des plus grandes fortunes de France, en y faisant glisser votre souris. Regardez, par exemple, les médias contrôlés par la famille BAYLET : il contrôle à 100 % 6 journaux régionaux. Le groupe EBRA en contrôle 11. La Fondation Varenne en contrôle 7. Le groupe EBRA en contrôle 11. Regardez aussi les possessions de messieurs ARNAULT, PINAULT, NIEL, LAGARDERE, BOLLORE, qui sont tous nommés par Juan BRANCO dans son brûlot-pamphlet.
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