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INTRODUCTION AU BILLET DU JOUR.
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Nous continuons la roborative et salutaire
lecture du livre de Juan BRANCO, Crépuscule.
Il
vous souvent sans doute que, dans un précédent billet (Cf. https://politis-philippe.blogspot.com/2019/03/dimanche-10-mars-2019-un-invite.html) je m’étais
étonné que le président du comité directeur du groupe BILDERBERG (monsieur
Henri de CASTRIES, Président d’Axa) eut invité monsieur Édouard PHILIPPE, maire
d’une ville somme toute provinciale et sans éclat, inconnu du grand public, à
cette prestigieuse conférence qui regroupe d’influentes personnalités
européennes et américaines du monde économique, scientifique et politique. Le livre de BRANCO
nous donne les clés de cette étonnante distinction. (Je vous rappelle que
monsieur PHILIPPE était jusqu’alors membre du parti Les Républicains et Maire
du Havre, que la conférence BILDERBERG avait eu lieu quelque jours avant la
déclaration de candidature de monsieur MACRON à la présidence de la République.)
Et je concluais que bien avant les élections, les jeux étaient faits, que l’on
savait que monsieur MACRON serait élu, et que son premier ministre serait un
homme jusqu’alors quasiment inconnu hors de sa bonne ville du HAVRE. (Cf. https://politis-philippe.blogspot.com/2019/03/dimanche-10-mars-2019-un-invite.html,
bis).
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VOICI LE BUT QUE S’EST ASSIGNE BRANCO.
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"Pourquoi, plutôt que de raconter comment un
individu comme Édouard PHILIPPE avait pris une telle place auprès d’Emmanuel
MACRON et dans notre pays, la presse
libre — et ses centaines de journalistes — s’est satisfaite dans faire le
récit que lui dictaient ses dirigeants, sans ne jamais chercher à enquêter.
"Je vais vous montrer que, sur cette affaire, comme
des dizaines d’autres ayant trait à l’ascension d’Emmanuel MACRON, aucun récit
fidèle au réel n’a été écrit ou partagé. Et que dès lors, le vote de nos
concitoyens ne s’est pas fait de façon informée. Entendez : sur des
événements aussi importants que la nomination d’un chef de gouvernement, un
pays tout entier a pu être tenu à l’écart des véritables vecteurs l’ayant
propulsé. Aveuglé, nié à toute forme de vérité, le peuple de France s’est vu
imposer ses gouvernants par une petite coterie satisfaite de ses manipulations.
Le problème démocratique que cela suscite est ontologique : il expose
notre régime politique dans sa nature, et retire dès lors à ses dirigeants
toute possibilité d’être légitimés." (Page 54.)
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COMMENTAIRES.
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Contentons-nous pour l’instant de souligner que
l’épouse du Premier ministre, madame CHABRE, a été directrice exécutive de l’école
de droit de Sciences Po, qu’un article très élogieux du Figaro Madame publiée en septembre 2017 (http://madame.lefigaro.fr/societe/qui-est-la-femme-du-premier-ministre-edouard-philippe-edith-chabre-170517-132275) souligne qu’elle a quitté ses fonctions à
sciences Po, en 2016 (sans préciser la date exacte) et que cet article ressemble
fort à un article de dédouanement destiné à la laver de tout soupçon de collusion
entre le monde de la France d’en haut et le choix de son mari comme Premier
ministre par une conjuration d’oligarque. La journaliste qui a commis l'article a fait très fort en matière d'hagiographie politico-lavatoire. Madame PHILIPPE n'en demandait sans doute pas tant.
Juan BRANCO donne des informations très éclairantes
sur cette question. Il n’est nullement dans mon intention d’insinuer ou de
salir une personne par ailleurs fort discrète, et sans doute fort honorable,
mais de vous montrer avec Juan BRANCO comment la mise en mouvement de tout un
réseau d’influence explique ce qui paraît à première vue inexplicable.
La suite au prochain billet.
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