jeudi 23 mai 2019

Jeudi 23 mai 2019. A propos de Poncefrelu-Pilatoquet : Juan Branco, l'oligarchie et le hold-up de la précédente élection présidentielle (7)

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Chers lecteurs,


Il y a maintenant plus d'une décennie, j'ai quitté l'Université à laquelle j'ai eu l'honneur d'appartenir et dont Louis Pasteur était l'éponyme. Ce grand savant disait fort à propos ceci : "C'est l'homme qui honore la fonction, non la fonction qui honore l'homme".
Bien entendu, je respecte la fonction présidentielle, et je regrette que monsieur MACRON ait été hué lors de son passage sur les Champs-Elysées, le 8 mai dernier alors qu'il officiait en tant que représentant de la Patrie. Mais je ne suis pas obligé d'honorer l'homme qui occupe cette haute fonction dans tout ce qu'il fait ou dit, d'où mon idée ironique de contracter le terme de freluquet (ne l'a t-on pas présenté comme un jeunot, capable de tout rénover de par sa jeunesse ?) et celui de Ponce-Pilate, (puisque le Président a refusé de se mêler de l'affaire LAMBERT), et de le surnommer Poncefrelu-Pilatoquet quand il parle non pas à partir de sa fonction, mais de ses intérêts électoraux.
Je vais encore vous livrer un extrait très éclairant du livre de BRANCO. Retenez bien les dates :

"Car la toute puissance a des limites, et si Xavier NIEL m'annonça en personne dès janvier 2014, alors qu'Emmanuel MACRON n'était que secrétaire général adjoint de l'Elysée et inconnu du grand public, qu'il deviendrait président de la République, alors on peut imaginer que je ne fus pas le seul à être mis au courant. Et qu'il y ait eu tout intérêt, dès ce moment-là, à le faire savoir, pour prévenir tout conflit d'intérêt et comprendre toutes les marques d'estime qui recouvraient l'intrigant concerné.
"Et c'est là que nous touchons à une autre limite du fonctionnement que nous exposons. Là où le fondement même de notre système démocratique a été atteint, la presse bourgeoise se contente de relever ce qui concerne seulement la plus explicite illégalité. Le mensonge, la manipulation, la corruption légale, ne semblent intéresser que peu de journalistes, sans parler de la distorsion d'un espace démocratique toujours plus avarié. Personne ne semble se troubler que l'on continue à dire que monsieur NIEL, la famille ARNAULT et les MACRON se seraient rencontrés pour la première fois six mois après que monsieur NIEL m'a indiqué que son ami Emmanuel MACRON deviendrait président de la République, à l'été 20124, ni qu'ils l'auraient fait - comble de l'absurdité - selon les sources, lors d'une rencontre intervenue par hasard entre New York et Los Angeles. Cette information que tous ont reproduit, est fausse. M. NIEL et M. MACRON s'étant d'évidence rencontrés dès les négociations qui ont entouré le rachat du Monde et sa perte définitive d'indépendance, dans lesquelles Bernard ARNAULT a joué un rôle important. Monsieur MACRON trahissait alors les uns pour soutenir les autres, tandis que NIEL portait l'offre concurrente à celle que MACRON soutenait en sous-main aux côtés d'Alain MINC, son premier point d'entrée dans l'oligarchie. C'est d'ailleurs à cette époque que monsieur NIEL achevait son intronisation au sein du gotha parisien, passant pour la première fois son été non en sa villégiature, mais auprès de celle qui deviendrait sa compagne, Delphine ARNAULT." (Page 234.)

Donc, janvier 2014, monsieur NIEL sait que monsieur MACRON sera élu Président de la République.
Printemps 2015, monsieur BIGORGNE est invité à la conférence BILDERBERG.
Printemps 2016, monsieur PHILIPPE est invité à la conférence BILDERBERG.
Quelques jours plus tard, déclaration de candidature de monsieur MACRON.
Entre novembre 2016 et février 2017, BFM TV retransmet les interventions de monsieur MACRON dans ses meetings électoraux pour un total de 426 minutes, contre 440 pour l'ensemble de ses adversaires principaux (FILLON, MELENCHON, LE PEN). (Cf. 

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