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Nous
reprenons le cycle consacré à Henri HUDE. Je vous demande avec insistance de
lire en entier ce passage assez long, mais lumineux. Il permet de comprendre
notamment les raisons des dérives et des folies du monde actuel.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Pour
autant qu’une tradition se compose de jugements, elle vaut ce qu’ont de vrai
ces jugements, et s’ils sont tous faux, elle ne vaut rien.
Mais sitôt
qu’ils entendent parler de vrai et de faux, les zélotes du pseudo-progressisme
déchirent leurs vêtements et poussent de grands cris, comme si c’était une
audace extraordinaire ou un crime affreux que de parler de vérité.
En réalité tout
le monde admet la notion de vérité. Cela se démontre.
Ou bien nous
sommes tous des hommes capables de dialoguer et de partager la connaissance de
vérités universelles, ou bien cela n’est pas.
Si cela est,
nous admettons l’idée de vérité.
Et si l’on nous dit
que cela n’est pas, on affirme qu’il est vrai qu’il n’y a pas de vérités
universelles ; mais qu’il n’y ait pas de vérité universelle, cela même est
une vérité universelle, et cette seule thèse inclut une infinité de
conséquences logiques qui doivent être vraies si le principe l’est. Ainsi donc,
celui qui n’admet pas de vérités universelles en admet aussi, et en grand
nombre.
Par suite, tout
le monde admet l’idée de vérité.
La seule
différence est que, dans le second cas, les vérités universelles sont moins
conçues comme des découvertes de notre esprit que comme les créations de notre
esprit.
La seule
question est donc de savoir auquel des deux types de vérités universelles, il
est raisonnable d’adhérer. La question est de savoir si notre esprit se modèle
sur la vérité des êtres, ou s’il engendre cette vérité, c’est-à-dire s’il est,
radicalement, un esprit fini ou un esprit absolu. Cette dernière position est
celle du panthéisme anthropologique.
Il n’y a donc
pas lieu de se laisser intimider par ceux qui poussent de hauts cris aussitôt
qu’on parle de vérité, car ils ne sont pas en réalité sceptiques ; ils ne
sont que des pseudo-sceptiques. Ils sont aussi dogmatiques que les autres (et
même beaucoup plus, puisque leur esprit est censé être divin). La seule
différence est qu’ils n’ont pas conscience de l’être. Mais ils arrivent à le
faire croire, à culpabiliser les autres, et ils les forcent à se réprimer.
[…]."
In
Henri HUDE.
Éthique et politique.
Collection "Philosophie européenne".
Chapitre V. Europe et patrie.
Section 4 : La patrie comme exigence spirituelle.
Éditions Universitaires,
Mame, Paris, 1992, pp. 185.
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2. COMMENTAIRES.
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Le
constat d’Henri HUDE est très exactement au cœur des débats politiques qui agitent
notre malheureuse patrie depuis les Lumières et tout spécialement en ces temps
actuels de ténèbres et de dislocation sociale.
Non,
il n’est pas vrai que le mariage de deux personnes du même sexe soit une vérité
universelle, tirée de ce qui est.
Non,
il n’est pas vrai qu’un enfant puisse être porté dans le sein d’une mère qui ne
lui sert que d’hôtel provisoire.
Non,
il n’est pas vrai – quoique en dise les chantres du modernisme à la HOLLANDE, à
la TAUBIRA ou à la MACRON – que des enfants sans père ou sans mère puissent
avoir un développement humain normal et épanoui.
Non,
il n’est pas vrai que l’avortement soit un acte banal, qui ne laisse aucune
trace dans l’esprit des femmes contraintes de le subir par l'insouciance, la mode, la pauvreté
ou la détresse.
Ce
simple fait aurait dû pousser le législateur à inclure dans ses lois sociétales
scélérates la clause de conscience autorisant des maires ou des médecins à ne
point pratiquer ce que leur conscience récuse.
C’est
ce mensonge anthropologique que nombre de Français refusent. Ils ont bien
raison. Et ils continueront leur combat jusqu’à le gagner.
Il
en va de même dans de nombreux autres domaines.
Il
n’est pas vrai que la concurrence acharnée soit profitable à l’économie – qui est
l’art politique de répartir équitablement entre tous les hommes, des biens
nécessairement limités en quantité.
Non,
il n’est pas vrai que tout puisse se vendre et s’acheter, tous les jours de la
semaine, et dans n’importe quelles conditions.
Non,
il n’est pas vrai que les hommes puissent se passer de patrie (la seule
richesse des pauvres disait JAURES).
Ce
sont ces mensonges que nous refusons, et nous les refuserons jusqu’à notre
dernier souffle, et nous aurons dans une merveilleuse jeunesse en train de
mûrir dans l’ombre du silence, de la prière et du partage, des successeurs
aussi déterminés que nous.
Vous
croyez avoir gagné ? Votre victoire est une victoire à la Pyrrhus ! L’éclatante
lumière de la Vérité triomphera. N’en doutez pas.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Curieuse
université catholique que celle de LOUVAIN.
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Faites
ce que vous voulez pour le deuxième tour.
J’ajoute
un commentaire personnel. Tous ceux qui s’apprêtent à voter pour MACRON ne
partagent pas forcément ses idées et n’idolâtrent pas inconditionnellement sa
personne.
Eh
bien il en va de même pour ceux qui s’apprêtent à voter Marine LE PEN.
La
moindre des honnêtetés médiatiques eût consisté à le souligner. Au lieu de
cela, les journalistes ont préféré défendre leurs intérêts, leurs petits
intérêts minables, à jouer les pères la pudeur devant des choix qui offensent leurs quant-à-soi, à se voiler la face devant la
colère de millions de Français qui n’en peuvent plus. Il s’agit maintenant de
se déprendre des tentacules de ces pieuvres gluantes de bons sentiments publics
et de retrouver dans l’examen des choses (comme le dit le Da Xue, ou Grande
étude, attribué(e) à CONFUCIUS) des raisons de choisir, d’orienter sa vie, et d’harmoniser
le Ciel, la Terre et les Hommes.
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Madame HIDALGO prise en flagrant délit d'atteinte à un principe qu'elle défend officiellement : celui de la laïcité
La défense de ce principe n'a d'intérêt que s'il concerne les chrétiens en général et les catholiques en particulier.
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Monsieur
MACRON a menti.
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