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Poursuite du cycle consacré à
Henri HUDE. Aujourd’hui, quelques réflexions sur l’éducation.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Quand l’État excipe de son
pouvoir de financement pour s’arroge toute autorité [en matière d’éducation et
d’enseignement), il commet un abus de pouvoir. Son rôle est de veiller au
maintien de la justice : vérifier que les enfants sont bien traités et
reçoivent un enseignement de qualité ; que les parents ne soient pas
dépossédés de leurs responsabilités, et qu’ils ne démissionnent pas ; que
les professeurs soient rétribués équitablement.
L’État doit aussi veiller à ce
que les enfants des classes les plus modestes reçoivent la meilleure
instruction. C’est en cela que son intervention se justifie le mieux. La
liberté éducative risque toujours de nourrir un excès d’inégalité er d’accentuer
plus qu’il ne conviendrait le caractère oligarchique de la société. C’est
pourquoi la liberté éducative doit être équilibrée par des choix fiscaux équitables,
conformes au bien commun et sources de bonne entente.
L’État doit aussi veiller à ce
que l’éducation des enfants ne devienne jamais une activité lucrative comme les
autres. L’idéal serait que les établissements soient complètement libres et en
grande partie autofinancés. Mais cet idéal ne serait équitable, que si de tels
établissements étaient dotés d’un statut original d’activité à la fois non
lucrative et pourtant soumise en quelque façon aux lois du marché en tant qu’elles
expriment la liberté de choix et non le jeu mécanique de la formation des prix.
Entre la pesanteur socialiste et l’esprit mercantile des ultralibéraux, il y a
de la place pour des formules qui composeraient l’efficacité de l’esprit d’entreprise
et la liberté du marché avec la solidarité sociale et avec le caractère
désintéressé qu’il faut absolument conserver à l’activité éducative."
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2. COMMENTAIRES.
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La République laïque, maçonnique
et socialiste (mais peut-elle être autre chose ?), depuis qu’elle s’est emparé du pouvoir, n’a eu de cesse de
formater l’esprit des enfants en imposant des programmes et des thèmes qui
favorisaient sa propre interprétation de l’histoire, de la politique, de la culture et de la France.
TAINE a fort bien vu la chose. Nous y reviendrons.
La République prétend qu’elle a
le droit, puisqu’elle finance, d’imposer aux enfants de l’école élémentaire, la
théorie du genre, l’éducation sexuelle pornographique, l’endoctrinement sur l’homosexualité
ou l’avortement, au motif qu’elle finance. Elle ne finance rien qui vienne de
son propre fond. Elle le finance avec nos impôts.
La présente campagne
présidentielle s’est montré particulièrement nulle dans cette matière si
importante. Quelques 140 000 jeunes quittent, à 16 ans, tous les ans, le
système scolaire, sans aucune qualification. Le système libéral-libertaire et
ploutocratique dans lequel nous baignons depuis des lustres se borne à
constater, dans son charabia technocratique, que ces jeunes sont « inemployables »,
mais bien entendu ne cherche aucunement de remède à cette situation qui en
vérité l’avantage. Le système peut à la rigueur employer ces inemployables
comme petites mains pour des tâches qui ne requièrent (disent-ils) aucune
qualification. C’est une honte. Et le même système en fait autant avec les
immigrés, réguliers ou non.
Quand le sommet de la culture de
masse se résument à glorifier les Inrockuptible,
quand le sommet de la musique est le rap, quand la littérature dispensée à nos
jeunes se résument à MUSSO ou WERBER avec quelques pointes cultissimes du côté de Marguerite DURAS, il ne faut pas s’étonner d’entendre dans
la bouche d’un candidat probablement élu ce soir, qu’il n’y a pas de culture
française. Il y a la culture dispensée par monsieur NIEL, monsieur, BERGE et
tous les séides de ces pourrisseurs.
Il est trop facile, cependant, de
critiquer sans proposer des solutions.
Il y en a, et il me semble que l’expérience
d’Espérance banlieue est de celle
qui devrait être non seulement étendue,
mais généralisée à tout l’enseignement.
Par conséquent, il convient de
laisser aux parents la liberté de choisir l’établissement qui leur semble
convenir pour leurs enfants.
L’État doit vérifier que les
enseignants ont les qualifications requises. Cela peut se faire
par la délivrance d’un permis ou licence pour enseigner, lequel dépend de la
collation des grades par l’État.
L’État doit donner aux parents un
chèque éducation pour leur permettre de régler l’écolage de leurs enfants dans
l’école de leur choix.
Le traitement des enseignants
doit être encadré (traitement minimal, traitement maximal) et assuré par l’écolage.
Les enseignants doivent avoir le droit de donner, dans les locaux où ils
enseignent, des leçons supplémentaires rémunérées et déclarées auprès de leur
chef d’établissement avec l'obligation de rétrocéder une partie de leur gain.
L’entretien des bâtiments doit
être assuré par les collectivités territoriales (commune pour l’enseignement
primaire, département pour l’enseignement secondaire, région pour les
universités), dotés à cet effet par l’État.
Les programmes doivent être très
souples et dégagés de tout pédagogisme pédant et obscur, ce pédagogisme qui
transforme un ballon en « référentiel bondisssant ».
La collation des grades doit être
assurée par l’État, mais pas seulement (c’est déjà le cas pour des écoles de
commerces ou des écoles d’ingénieurs).
L’usage de l’uniforme est recommandable.
Je note du reste que les nombreux jeunes gens et jeunes filles, faute de se
voir imposer un uniforme, n’hésitent pas à porter des pulls ou des polos ou des
sweats ou s’affiche leur appartenance (Lycée Claude Bernard, Molière, des
Oiseaux, par exemple, pour ceux que j’ai pu voir) et que le même phénomène
frappe les étudiants (j’en ai vu un dans le métro qui se réclamait de l’ADDE de
la Sorbonne, les étudiants en droit et économie). Je vois dans cette mode un
réel désir d’identification à une communauté. Plut au ciel qu’un jour ces
jeunes portent ces habits marqués du sigle France. Et zut à tous les promoteurs
du mondialisme et du déracinement qui nie l’importance d’une identité.
Ô ! Liberté dans mon coeur, dans ma conscience et dans mes paroles, je crie ton nom !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Mariage et éthique. Interdiction
de commenter. On peut voir.
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Les libéraux libertaires.
Là, on peut commenter, lire et être effaré de ces pratiques.
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Une dernière ignominie : il
a été EFFECTIVEMENT au Bataclan pour rire !
Cet homme n'a aucune pudeur, aucun coeur, il n'est que cynisme et autosatisfaction.
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Interdiction de commenter. On
peut cependant aller voir.
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Interdiction
de commenter. On peut cependant lire.
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