jeudi 25 mai 2017

25 mai 2017. Nouvelles de la Résistance. Oui, la France a encore des choses à dire !

-
Poursuite du cycle consacré à Georges BERNANOS, inépuisable source de réflexion sur les événements contemporains, notamment dans son livre intitulé : La liberté, pour quoi faire ? (Folio Essais, N°274, Gallimard, Paris, 1995). C'est un peu long aujourd'hui, mai je n'ai pas fait de billet hier !
-
Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
-
1. LA CITATION DU JOUR.
-
"[…]. La pensée d’un grand peuple, n’et d’ailleurs nullement la somme des opinions contradictoires de cent mille intellectuels qui pensent le plus souvent selon leurs humeurs, qui pensent comme on se gratte où ça démange. La pensée d’un grand peuple, c’est sa vocation historique. Il ne s’agit donc pas de distinguer entre notre pensée et notre force, puisque c’est notre pensée qui justifie notre force.
"Si vous voulez bien y réfléchir, vous trouverez peut-être que je n’ai pas tort d’essayer de faire la synthèse de tous les problèmes particuliers sur lesquels les hommes sont aujourd’hui divisés et au nom desquels ils se tueront encore demain. S’efforcer de penser universel a toujours été la vocation de notre pays. On voudrait faire de la France aujourd’hui, sur le plan de la politique extérieure comme sur le plan de la pensée elle-même, une espèce d’intermédiaire qui touche des pourboires de tout le monde. Je dis que la France a un autre rôle à jouer que celui d’intermédiaire." (Page 29.)
-
2. COMMENTAIRES.
-
Il faut évoquer le contexte dans lequel baigne alors BERNANOS. Nous sommes en 1947, et nous sortons d’une guerre, commencée secrètement par l’humiliation de MUNICH, prémices de l’horreur à venir, de la trahison d’une élite bourgeoise libérale et dépourvue de scrupules qui a voté les pleins pouvoirs au Maréchal PÉTAIN, n’a pas hésité, pour une part d’entre elle, à collaborer avec l’ennemi, et se pare maintenant de la qualité de résistante pour perpétuer sa domination. C’est un raccourci, car l’on a vu au tout début de la guerre les réticences du PC à résister, en raison de l’accord germano-soviétique et avec lui la complaisance d'une partie de la classe ouvrière. En vérité, le partage des opinions, à cette époque (de 1940 à 1947) se fait entre ceux qui croient à la vocation historique de la France, et ceux qui n’y croient plus et ne la voit plus que comme la pointe extrême d’une Europe à la dérive coincée entre l’ours soviétique et l’éléphant américain.
Quand j’écoute les hommes politiques, les économistes, les savants, dire que nous n’avons pas d’autre choix que de mondialiser, européiser à la sauce de Bruxelles, et renoncer à l’âme de ce qui nous a fait, je dis que ces gens nient l’essence du politique, et nous empêchent d’exprimer le génie de notre patrie.
Mais la France ne se résume pas aux pantins qui s’agitent sur les étranges lucarnes. La France c’est telle jeune fille, Anne-Sixtine pour la nommer, qui passe avec des jeunes de SOS chrétiens d’Orient, un mois en Syrie, qu’elle sillonne du nord au sud et de l’ouest en est, au milieu de dangers réels, pour apporter la voie fraternelle des Français aux chrétiens certes, mais aussi à tous les Syriens qui souffrent. La France, c’est Cyrille qui fait des maraudes de nuit pour réconforter les sans-abris, c’est Charles qui, sans que les journaux en aient jamais parlé, sauve de la noyade, une nuit de réveillon, un homme tombé dans la Seine. La France, c’est Etienne qui s’occupe de patronage pour des jeunes qui ne sont pas tous des saints, ou c’est Guillaume qui rayonne de joie et de bonté dans son travail. Il s’agit là d’exemples authentiques, et de jeunes que je connais.
La France c’est telle collègue, Claude, qui va au Cambodge dispenser des cours aux étudiants en pharmacie, c’est Sylvie, ma nièce, qui a passé un an avec les enfants du Mékong, c’est Marika, ma belle-fille qui ouvre une maison de santé avec quelques consœurs dans un quartier sensible de Strasbourg, c’est Vincent, mon fils, médecin, qui prend en charge dans son service un réfugié albanais lequel pendant quinze jours a passé la nuit dehors avec ses enfants et sa famille, par un froid intense. Je pourrais multiplier les exemples de ces gestes fraternels, humains, simples qui changent la vie et qui honore notre patrie.
Voilà la vocation universelle de la France : une certaine conception de l’homme qui pour elle est tout sauf celle de l’Homo economicus ! Qu’on le veuille ou non, La France a une vocation spirituelle. Et le cortège des imbéciles qui s’échinent à le nier vont à l’encontre des intérêts qu’ils prétendent défendre.
C’est pourquoi je maintiens qu’il est nécessaire que nous soyons ouverts au monde, sans pour autant nous fondre avec lui. Accueillir des réfugiés avec discernement, mais refuser le parasitisme, par exemple. Je conviens qu’il est très difficile le faire le départ entre ces deux catégories de personnes. Mais ce n’est pas parce que c’est difficile qu’il ne faut pas le faire. Trouver juste d’apprendre la langue du commerce et de la finance, l’anglais, mais refuser de nous plier aux diktats linguistiques des fonctionnaires de Bruxelles dont nous devons exiger qu’ils possèdent au moins trois langues, outre leur langue maternelle, une langue anglo-saxonne (allemand ou anglais ou néerlandais), une langue romane (français, espagnol, italien ou roumain) et une langue slave (polonais, tchèque, ou langue slaves du sud).
Il y a dans ma patrie un génie particulier qui est peut-être en train de se perdre et qui consiste à bien faire la différence entre le genre et l’espèce, entre la mêmeté et l’ipséité, entre l’universel et le particulier. Cela nous avait valu des philosophes de premier plan, des PASCAL, de MALEBRANCHE, des BLONDEL, des GILSON, des LABERTHONIERE, des TRESMONTANT ou des BERGSON. Ils n’avaient qu’un tort, celui d’avoir une anthropologie absolument opposée à celle des philosophes existentialistes ou déconstructeurs à la mode : SARTRE, FOUCAULD, DERRIDA dont, personnellement je ne comprends strictement rien. Ceux-ci tomberont dans les sombres profondeurs du Léthé, ceux-là resteront la gloire éternelle de la pensée française.
-
3. INFORMATIONS DIVERSES.
-
Ils veulent laver plus blancs ?



Pour dire le vrai, jamais je n’aurais pensé utiliser ces arguments, s’ils n’avaient été martelés par la presse pour accabler monsieur FILLON ou monsieur LE ROUX.
-
C’est une évidence, mais peu de nantis semblent la voir.

-
La lumière vient de l’Orient ! Merci à notre chère cousine roumaine !

-
Il paraît que l’attentat de MANCHESTER est un INCIDENT terroriste !


Je vais leur faire bouffer du pétrole qatariote à cette flopée d’imbéciles, vous savez le faleux supplice de l’entonnoir !
-
Heureusement, il y a des anglais qui ne s’en laissent pas conter !

-
A qui profite ce crime et qui a payé ces faux manifestants ?

-
Excellente initiative.


J'ai une bonne raison de souligner que c'est une bonne initiative. J'espère que Françoise, si elle me lit comprendra, que je dénigrais absolument pas, au contraire, la volonté du nouveau Président de s'occuper du handicap.


Aucun commentaire: