-
Il
s’est tenu, samedi 13 et dimanche 14 mai, à l’École Normale Supérieure de la
rue d’Ulm, un colloque consacré à un immense philosophe, Claude TRESMONTANT.
Injustement
et volontairement laissé dans l’oubli, notamment par les Éditions du Seuil
auprès desquelles TRESMONTANT a publié ses premiers travaux et qui refusent de
les rééditer, ce philosophe qui possède l’hébreu, le grec et l’allemand sur le
bout du doigt, a interrogé les découvertes contemporaines de l’astrophysique,
de la physique, de la biologie (notamment la neurobiologie) ; il en a tiré
les questions métaphysiques auxquelles tout être rationnel et de bonne foi est
confronté. Il compare les réponses que donnent diverses philosophies
(platonicienne, aristotélicienne, judéo-chrétienne [Dun Scot, Thomas d’Aquin, ou Blondel]) et il démontre, je dis bien
démontre que les seules réponses
susceptibles de rendre compte des questions posées par l’observation de la
nature sont les réponses judéo-chrétiennes.
La
démonstration est imparable. Elle ne conduit pas forcément à la foi, qui est
une grâce, mais elle laisse l’âme droite au bord de cette rivière qu’il
convient de traverser pour accueillir ce don, au prix d’un effort d’humilité et
d’ascèse. J’aurai l’occasion de consacrer un cycle de Nouvelles de la
Résistance à cet auteur. Mais d’ores et déjà je m’interroge sur les raisons qui
ont conduit MORDILLAT et PRIEUR à ne pas utiliser les quatre heures d’interview
qu’ils avaient eues avec Claude TRESMONTANT dans le cadre de leur fameuse
émission Corpus christi. Il semble qu'ils ont cédé aux pressions de grandes maisons d’édition, dont la
plupart se disaient chrétiennes. Cette révélation nous a été faite par un des
conférenciers.
Bref
un grand moment de réflexion, et, pour ce qui me concerne, le meilleur colloque
auquel il m’a été donné d’assister et Dieu seul connaît le nombre de ces
réunions auxquelles je fus contraint d’être présent, par métier, et qui en
général étaient organisées par la Société des Adorateurs Mutuels !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire