-
Poursuite du cycle consacré à
Georges BERNANOS, inépuisable source de réflexion sur les événements
contemporains, notamment dans son livre intitulé : La liberté, pour quoi
faire ? (Folio Essais, N°274, Gallimard, Paris, 1995).
-
Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
-
1. LA CITATION DU JOUR.
-
"Un prophète n’est vraiment
prophète qu’après sa mort, et jusque-là il n’est pas un homme très
fréquentable. Je ne suis pas un prophète, mais il arrive que je voie ce que les
autres voient comme moi, mais ne veulent pas voir. Le monde moderne regorge
aujourd’hui d’hommes d’affaires et de policiers, mais il a besoin d’entendre
quelques voix libératrices. Une voix libre, si morose qu’elle soit, est
toujours libératrice. Les voix libératrices ne sont pas les voix apaisantes,
les voix rassurantes. Elles ne se contentent pas de nous inciter à attendre l’avenir
comme on attend le train. L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne
subit pas l’avenir, on le fait." (Page 25, Chapitre La France devant le monde de demain.)
-
2. COMMENTAIRES.
-
Que faut-il voir et qu’ils ne
veulent pas voir ? On peut commencer par citer le développement
inconsidéré de zones de non-droit, soustraites à la loi commune, partout où s’est
installé l’islam radical, dans sa forme la plus obscurantiste qui est celle du
wahabisme et du salafisme. Ces zones, c’est chez nous qu’elles prolifèrent. Les
hommes politiques adorent l’Arabie saoudite et le Qatar, principaux pourvoyeurs
de fonds de ces courants dégénérés de l’islam. Ils font semblant de croire que
ces deux pays sont des champions de la démocratie. On a même entendu un député (européen
ou belge, j’ai oublié son nom) supplier l’Arabie saoudite d’étourdir les femmes
condamnées à la lapidation, avant de les exécuter.
Ils ne veulent pas voir que le cœur
des villes moyennes est en train de crever en raison du développement
inconsidéré des zones commerciales ; là, grouillent les enseignes
uniformisantes et abêtissantes que l’on retrouve de Dunkerque à Nice et de
Biarritz à Givet et qui nous vendent la même camelote achetée aux fabricants
français dans des conditions léonines qui les étouffent, et aux fabricants
étrangers dans des conditions qui établissent définitivement leur main d’œuvre dans
la servitude la plus totale. C’est la finance contre l’homme, la loi du plus
fort qui s’impose au faible.
Ils ne veulent pas voir que la
famille est le dernier corps intermédiaire qui cultive les liens
interpersonnels. Il faut la détruire, pour réduire ses composantes à l’état de
dociles consommateurs.
Que cherchent-ils ? Ils
cherchent le pouvoir, c’est-à-dire le droit d’imposer leurs vues, leurs normes
afin de jouir de la domination égotique qu’ils exercent sur leurs semblables.
On entend rarement les hommes politiques parler du bien commun. Ils parlent, c’est
plus simple, de l’intérêt général, qui en général est défini par un ensemble de
comités Hippolyte et Théodule, de commissions d’experts, de Haute-Autorité de
la bouche desquels sorte l’oracle auquel tous sont censés obéir.
Je vous invite à prendre connaissance des articles dont les liens figurent dans la section des informations diverses. Tous illustrent la citation de BERNANOS. Et je conclus :
Il faut que les prophètes
meurent pour qu’un jour on condescende à écouter leurs prophéties !
-
3. INFORMATIONS DIVERSES.
-
La négation du travail, du mérite
et de la liberté, attaquée en justice.
-
Drôle de féministe !
-
En effet, ils n’ont pas voulu voir.
(À noter que sur ce dernier sujet,
il y a quelques voix discordantes.)
Et voilà la solution des bonnes
âmes ! J’ai trouvé l’impératrice des imbéciles !
Merci à monsieur BOUTIH. Lui, il n’a pas
peur de voir et il recommande les mesures qui s’imposent.
-
Les nantis des métropoles, les
bobos libéraux-libertariens s’en foutent.
-
Un bon mot, un mot juste (pour une
fois) de monsieur BAROIN.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire