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Nous
poursuivons le cycle consacré au livre de Marc WEINSTEIN, sans aucun doute un
livre essentiel pour comprendre la nature d’un État démocratique post-moderne.
Je rappelle la référence du livre :
Marc WEINSTEIN.
L’évolution totalitaire de l’Occident.
Sacralité politique I.
Hermann, Le Bel Aujourd’hui, Paris,
2015.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"À
l’inverse, dans toutes les formes totalitaires, le lieu du pouvoir est plein au
sens où le pouvoir appartient à une techno-bureaucratie, classe du pouvoir objectif (nomenklatura ou management
technoscientifique, étatique, économique), qui occupe et détermine le pouvoir
en permanence, quelque (sic) soit le
résultat des élections quand il y en a." (Page 19.)
"Si
l’humanité se définit par sa capacité subjective d’agir pour créer du social, alors le totalitarisme est le projet
fantasmatique qui tend à annuler cette définition. On sait que la fusion des
trois forces objectives est nécessaire à cette annulation. Il est donc logique
de supposer que les chocs phobiques induisant la passivité n’ont pas un besoin obligatoire de la terreur assassine. […]." (Page 100.)
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2. COMMENTAIRES.
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Très
honnêtement, pouvez-vous dire que le pouvoir administratif et
technoscientifique a changé de main depuis la très fraîche élection de monsieur
MACRON ? Les membres de l’équipe HOLLANDE ont tous été recasés, et les
nouveaux venus sortent en foule compacte de l’ENA. Monsieur JUPPE félicite son ami monsieur PHILIPPE
(qui, du reste, est un énarque sympathique). Monsieur LE MAIRE est adoubé par
les grossiums de la politique. Et l’on tourne en dérision ceux qui ont l’audace
de parler des hommes, de leurs problèmes quotidiens, de leurs peurs et
angoisses, ceux que l’on appelle les populistes. Rien ne changera, tant que le
pouvoir sera confié aux mêmes mains, celle d’une caste qui prétend avoir des
solutions objectives à tous les problèmes sociaux, en ignorant que nombre de
ces problèmes sociaux sont subjectifs et ressortent de la psychologie, et non
de l’économie. Les problèmes économiques découlent très précisément de l’extravagante
décision politique qui consiste à classer les métiers et les hommes en fonction
de critères purement quantitatifs (Bac + ceci, Bac plus cela), objectifs
(niveau de diplômes), et tend à absolutiser une hiérarchie qui n’est fondée ni
sur les vertus, ni sur les compétences concrètes, mais exclusivement sur l’idée
que s’en fond les administrations. C’est ainsi que l’on paye les instituteurs,
pardon, les professeurs des écoles, avec un lance-pierre en les classant en
catégorie C des fonctionnaires, parfois B, mais en propulsant à des échelles
plus imposantes que l’échelle de Jacob, un crâne d’œuf qui n’a a jamais exercé
la moindre activité professionnelle. Je ne parle pas ici des professions
libérales, artisanales ou agricoles dont l’existence est un défi permanent au
délire réglementaire et au besoin de tout contrôler de l’administration et que
l’on soupçonne de fraudes, de dissimulation ou d’abus de toutes sortes.
La
liberté n’a pas de prix. Et je bénis le jour qui ne saurait tarder où les
Français, le peuple le plus amoureux de liberté qui soit au monde, enverront
promener ces imbéciles qui savent tout mais ne savent que ça. Pour cela, il
faut cesser d’avoir peur, et ne pas accepter que l’on nous impose des peurs
parfaitement délirantes.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Voilà
pourquoi j’ai beau faire,
je
n’arrive pas à l’apercevoir, j’enfonce mon chapeau sur ma tête et je tourne les
talons comme le vicomte de Léon BLOY (voir la note brève de ce jour, histoire
de rire un peu).
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Le
SIEL et Karim OUCHIKH
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On
peut méditer sur ces choix !
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Un
maire punit ses administrés qui n’ont pas bien voté.
Et vive la démocratie ! Et que crève la subjectivité sociale.
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Une
nouvelle qui n’est pas très vendeuse, hélas !
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De
quoi modifier la géopolitique du Proche-Orient.
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Et
il est encore fécond le ventre d’où est sorti la bête immonde disait BRECHT à
propos du nazisme. On peut extrapoler…
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