vendredi 26 mai 2017

26 mai 2017. Nouvelles de la Résistance. La mission de la France en Europe !

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Poursuite du cycle consacré à Georges BERNANOS, inépuisable source de réflexion sur les événements contemporains, notamment dans son livre intitulé : La liberté, pour quoi faire ? (Folio Essais, N°274, Gallimard, Paris, 1995).
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Voilà des années et des années que nos rivaux d’Europe, en effet, s’efforçaient de nous représenter à eux comme un peuple déchu, qui ne marchait que lentement et comme à regret dans la voie du progrès, et ce progrès si vanté vient de s’abîmer dans les charniers. [Je rappelle aux lecteurs que nous sommes en 1947 et que l’on vient de découvrir l’ampleur des crimes nazis avant que l’on ne découvre celle des soviétiques]. Ils savent bien que ce progrès n’est pas le nôtre, que ce n’est pas cet espèce de progrès que nous annoncions aux hommes, lorsque au plus haut point de son prestige et de sa puissance mon pays lançait au genre humain son immense message d’espoir et de fraternité. Ils estiment que la France ne peut pas encore avoir dit son dernier mot. Qu’il ne dépend que d’elle de tourner contre un ordre qui n’est en réalité que la dictature d’une technique en délire, les immenses ressources spirituelles accumulées au cours des siècles, et dont elle dispose encore. Ils se disent que cet ordre n’est pas français, que la France a essayé en vain d’y conformer son libre génie, qu’elle s’est peu à peu épuisée dans cette lutte impuissante contre elle-même, que sa mission historique est désormais non pas seulement d’opposer à cet ordre un refus, mais d’en penser un autre — oui d’en penser un autre — de le penser avec cette sensibilité prodigieuse de l’intelligence qui a toujours rendu les idées vivantes, abouti à une véritable incarnation de la pensé." (Pages 40-41.)
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2. COMMENTAIRES.
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Non, la France n’a pas achevé la mission qui est confiée à son libre génie. Et je vois dans les réactions de personnalités aussi diverses que Jean-Pierre Chevènement, Éric Zemmour, Nicolas Dupont-Aignan, Philippe de Villiers, Élisabeth Lévy, Jean-Pierre Poisson, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, chacun en son genre, le reflet de ce génie français qui ose dire non à l’inhumain. Cherchez bien, sans préventions ni préjugés ni ostracisme a priori ce qui peut motiver les réticences de ces personnalités aussi diverses : ce qui peut les motiver, me semble-t-il, c’est l’idée qu’ils se font de la mission de notre patrie. Les uns mettront l’accent sur sa vocation universelle d’accueil, les autres sur la perpétuation de choix et de traditions propres à notre patrie, tous se placent au-dessus de l’économie, de la finance, de la compétition, du commerce et de la civilisation technique anglo-saxonne. Tous, ils privilégient l'une des constantes de notre peuple. Il nous revient de faire le tri entre l'ensemble de leurs propositions, certes, mais nous devons le faire honnêtement, et non par un réflexe idéologique que PAVLOV n’aurait pas renier. Nombre de nos rivaux européens (car il faut bien appeler par leur nom ceux que la propagande appelle nos amis, nos alliés ou que sais-je encore dans l’ordre de la flagornerie européolâtre) se réjouissent de l’affaiblissement de la France. C’est oublier qu’elle s’est toujours relevée après avoir chue dans les profondeurs du désespoir.
Chers jeunes, vous qui m’êtes si chers, soyez fiers d’être Français. Ne méprisez aucune patrie de l’Europe, n’en surestimez aucune, mettez la France là où elle doit être : le témoin de l’Esprit. Elle n’est ni au-dessus ni au-dessous de quelques pays qui tissent cette invraisemblable toile européenne, cette broderie magnifique, diverses, chatoyantes de mille traditions et langues. La France est là, l’épée de l’Esprit au poing, prête à défendre l’homme contre lui-même, contre sa folie des grandeurs, son idolâtrie de lui-même. Un jour viendra où l’on rendra justice dans le monde entier à cette ferme pensée qui continue d’irriguer les meilleures parts de notre peuple.
Ce n’est pas une question de race, de sexe, ni de religion. C’est une question d’imprégnation plurimillénaire par l’Esprit de Dieu venu dans la chair. En refusant d’inscrire dans la Constitution européenne, les origines chrétiennes de l’Europe, les responsables politiques ont péché contre l’Esprit, et c’est la raison pour laquelle l’Europe, en sa forme actuelle, est déstinée à périr.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Très chers lecteurs, si vous n'avez pas le temps de lire la citation, lisez au moins ces articles.

Une illustration de la citation.


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Qu’en est-il exactement et que font les féministes, hormis madame de Haas qui préconise d’élargir les trottoirs et d’améliorer l’éclairage ?

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Une parole forte venue de la Pologne.


Ce n'est pas pour rien que nous aimons la Pologne. Elle n'a pas (pas encore) apostasié.
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L’esprit de la jeunesse de France.

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Une bonne affaire, légale, sans risque, mais tout de même problématique.


et

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Une femme politique à dégager d’urgence !

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Il faut voir ce film.


Je n’ai pas encore eu la possibilité de le faire, mais je m’y prépare ! C'est une réflexion sur l'enracinement.
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Et enfin cette nouvelle qui remplit de joie et d’espérance.



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