-
Poursuite du cycle consacré à
Georges BERNANOS, inépuisable source de réflexion sur les événements
contemporains, notamment dans son livre intitulé : La liberté, pour quoi
faire ? (Folio Essais, N°274, Gallimard, Paris, 1995).
-
Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
-
1. LA CITATION DU JOUR.
-
"Voilà des années et des
années que nos rivaux d’Europe, en effet, s’efforçaient de nous représenter à
eux comme un peuple déchu, qui ne marchait que lentement et comme à regret dans
la voie du progrès, et ce progrès si vanté vient de s’abîmer dans les
charniers. [Je rappelle aux lecteurs que nous sommes en
1947 et que l’on vient de découvrir l’ampleur des crimes nazis avant que l’on
ne découvre celle des soviétiques]. Ils savent bien que ce progrès n’est
pas le nôtre, que ce n’est pas cet espèce de progrès que nous annoncions aux
hommes, lorsque au plus haut point de son prestige et de sa puissance mon pays
lançait au genre humain son immense message d’espoir et de fraternité. Ils
estiment que la France ne peut pas encore avoir dit son dernier mot. Qu’il ne
dépend que d’elle de tourner contre un ordre qui n’est en réalité que la
dictature d’une technique en délire, les immenses ressources spirituelles
accumulées au cours des siècles, et dont elle dispose encore. Ils se disent que
cet ordre n’est pas français, que la France a essayé en vain d’y conformer son
libre génie, qu’elle s’est peu à peu épuisée dans cette lutte impuissante
contre elle-même, que sa mission historique est désormais non pas seulement d’opposer
à cet ordre un refus, mais d’en penser un autre — oui d’en penser un autre — de
le penser avec cette sensibilité prodigieuse de l’intelligence qui a toujours
rendu les idées vivantes, abouti à une véritable incarnation de la pensé."
(Pages 40-41.)
-
2. COMMENTAIRES.
-
Non, la France n’a pas achevé la
mission qui est confiée à son libre génie. Et je vois dans les réactions de
personnalités aussi diverses que Jean-Pierre Chevènement, Éric Zemmour, Nicolas
Dupont-Aignan, Philippe de Villiers, Élisabeth Lévy, Jean-Pierre Poisson,
Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, chacun en son genre, le reflet de ce génie
français qui ose dire non à l’inhumain. Cherchez bien, sans préventions ni
préjugés ni ostracisme a priori ce
qui peut motiver les réticences de ces personnalités aussi diverses : ce
qui peut les motiver, me semble-t-il, c’est l’idée qu’ils se font de la mission
de notre patrie. Les uns mettront l’accent sur sa vocation universelle d’accueil,
les autres sur la perpétuation de choix et de traditions propres à notre
patrie, tous se placent au-dessus de l’économie, de la finance, de la
compétition, du commerce et de la civilisation technique anglo-saxonne. Tous, ils privilégient l'une des constantes de notre peuple. Il nous
revient de faire le tri entre l'ensemble de leurs propositions, certes, mais nous devons le faire honnêtement, et non
par un réflexe idéologique que PAVLOV n’aurait pas renier. Nombre de nos rivaux
européens (car il faut bien appeler par leur nom ceux que la propagande appelle
nos amis, nos alliés ou que sais-je encore dans l’ordre de la flagornerie européolâtre)
se réjouissent de l’affaiblissement de la France. C’est oublier qu’elle s’est
toujours relevée après avoir chue dans les profondeurs du désespoir.
Chers jeunes, vous qui m’êtes si
chers, soyez fiers d’être Français. Ne méprisez aucune patrie de l’Europe, n’en
surestimez aucune, mettez la France là où elle doit être : le témoin de l’Esprit.
Elle n’est ni au-dessus ni au-dessous de quelques pays qui tissent cette invraisemblable
toile européenne, cette broderie magnifique, diverses, chatoyantes de mille traditions
et langues. La France est là, l’épée de l’Esprit au poing, prête à défendre l’homme
contre lui-même, contre sa folie des grandeurs, son idolâtrie de lui-même. Un jour
viendra où l’on rendra justice dans le monde entier à cette ferme pensée qui
continue d’irriguer les meilleures parts de notre peuple.
Ce n’est pas une question de race,
de sexe, ni de religion. C’est une question d’imprégnation plurimillénaire par
l’Esprit de Dieu venu dans la chair. En refusant d’inscrire dans la Constitution
européenne, les origines chrétiennes de l’Europe, les responsables politiques
ont péché contre l’Esprit, et c’est la raison pour laquelle l’Europe, en sa
forme actuelle, est déstinée à périr.
-
3. INFORMATIONS DIVERSES.
-
Très chers lecteurs, si vous n'avez pas le temps de lire la citation, lisez au moins ces articles.
Une illustration de la citation.
-
Qu’en est-il exactement et que font
les féministes, hormis madame de Haas qui préconise d’élargir les trottoirs et
d’améliorer l’éclairage ?
-
Une parole forte venue de la
Pologne.
Ce n'est pas pour rien que nous aimons la Pologne. Elle n'a pas (pas encore) apostasié.
-
L’esprit de la jeunesse de France.
-
Une bonne affaire, légale, sans
risque, mais tout de même problématique.
et
-
Une femme politique à dégager d’urgence !
-
Il faut voir ce film.
Je n’ai pas encore eu la
possibilité de le faire, mais je m’y prépare ! C'est une réflexion sur l'enracinement.
-
Et enfin cette nouvelle qui remplit
de joie et d’espérance.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire