Dans
cette note brève, je donne quelques indications sur l’Association de défense de
la statue de Jean-Paul II à PLOERMEL qui s'appelle "Touche as à mon pape". Ne nous y trompons pas. L’affaire de la croix est d’une
extrême importance symbolique. Indépendamment du fait qu’elle scelle la
victoire d’un mouvement ultra-minoritaire, sectaire, gauchiste et ignare, elle
risque de raviver des tensions qui semblaient apaisées (enfin, un peu moins
depuis le calamiteux HOLLANDE).
Il
convient de résister de toutes ses forces à la décision inique du Conseil d’État.
Si vous arrivez à comprendre quelque chose dans son arrêt du 25 octobre 2017,
vous me le dites. Quelques vessies à glace sur mon crâne dégarni ne suffisent
pas à me faire prendre lesdites vessies pour des lanternes susceptibles d’éclairer
la mienne.
L’argumentation
développée, notamment par monsieur de CASTELNAU dans un article de Causeur me semble parfaitement fausse.
En effet, de deux choses l’une, ou bien la décision d’implanter au-dessus de la
statue une arche surplombée d’une croix est entachée d’irrégularité – ce qui
est contestable – et c’est de la totalité de cette adjonction qu'il faut
demander la suppression. Ou bien elle n'est pas contestable. Et elle ne l'est pas. En ne visant que la Croix, le Conseil d’État, où,
soit-dit en passant, pullulent de nombreux frères, a clairement pris une
décision religieuse, oui religieuse, en ne visant que le symbole religieux du
monument.
Je
partage l’avis d’Yves DAOUDAL sur l’iniquité de la loi de 1905 (j’ai donné le
lien de son article dans un précédent billet). Par ailleurs, je ne crois pas
que la distinction culturelle-cultuelle soit vraiment pertinente dans le cas présent. Ce serait rajouter du jésuitisme à de la casuistique (voir toutefois le lien
de la vidéo que j’ai donné ce marin dans mon billet) : la Croix de
Ploermel est un symbole religieux, cultuel, et non pas culturel. Une saine
décision, par exemple, consisterait à demander aux habitants de PLOERMEL ce qu’ils
en pensent. On serait sans aucun doute surpris du résultat.
L’article
28 de la loi de 1905 est un article inique, un article de persécution qui vise
avant tout les catholiques et tend à en effacer la présence partout en tout lieu.
L’argumentation qui consiste à dire que c’est un moyen de lutter contre l’islamisation
de la France est une pure hypocrisie. Le burkini est autorisé, les collectivités
territoriales subventionnent des associations culturelles musulmanes qui sont
en fait des annexes de mosquées où l’on enseigne souvent la haine du Roumi, de
la France et des chrétiens. Dans la bonne ville de STRASBOURG, on construit ainsi une mosquée (une autre) avec des minarets de 36 m de haut ! Les musulmans pieux préfèrent un croyant à un
mécréant. Une France chrétienne aurait sans aucun doute facilité leur intégration. Car les musulmans ont une haute idée de la Transcendance divine. Plus nous hélas !
La
France est chrétienne. Que ça plaise ou non. Et c’est ce vieux fond chrétien
qui en a fait la championne du monde des collectes de solidarité, ce que les
américains appellent des charities.
Elle est en fait catholique, et je dirais aussi, un tantinet monarchique, mais monarchique absolue, (ce que ne fut jamais la monarchie française jusqu'à Louis XIV), d’où
la révérence que portent au monarque républicain et à ses ministres les médias
et tous les courtisans qui ont quelque chose à glaner de leur obséquiosité.
Je
me fais de la liberté une autre idée.
J’ajoute
que je trouve absolument consternant l’avis du vicaire général du diocèse de
Vannes qui donne un caractère équilibré (sic) à l’arrêt du Conseil d’Etat. Il
voudrait précipiter les fidèles dans les bras des Églises évangéliques qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
-
Toujours
des informations intéressantes.
-
L’association
« Touche pas à mon pape » se proposerait de racheter la statue et le
terrain.
Cette
association a son siège à PLOERMEL à l’adresse suivante :
14, rue du Clos Hazel,
Je
vous suggère d’écrire à son Président, ce que je vais faire aujourd'hui, et de lui
manifester votre soutien par un don, même symbolique, si l'association demande le rachat
du terrain et de la statue dans sa totalité.
Nous
ne nous laisserons pas faire par deux crétins qu’offense la vue d’une croix, ou
plutôt qu’offense une entorse à l’iniquité de la loi de 1905, dans son article
28. Partisans de l'iniquité ils sont, partisans de l'iniquité ils demeurent.
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