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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle, c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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Poursuivons
sans crainte la lecture de Louis LAVELLE. Cette citation enrichit et complète
celle de mob billet d’hier.
"La communion entre les êtres n’est
possible qu’à condition qu’ils se sentent d’abord séparés. Et même elle ne
commence qu’à partir du moment où ils sont assurés tous deux d’être enfermés l’un
et l’autre dans l’intimité de leur propre solitude. Jusque-là, aucune
communication ne saurait être valable. Ils ne peuvent agir vraiment l’un sur
l’autre que dans la partie la plus inviolable d’eux-mêmes, où tout ce que l’on
offre, tout ce que l’on accepte semble rompre également la pudeur.
L’individualité des différents êtres est d’abord un effet de la matière :
et l’on sait que pour les plus délicats, être touché, c’est déjà se sentir
blessé. Que faudra-t-il dire du contact qui peut se produire entre deux
volontés ? Nous ne pouvons pas penser à notre solitude où un autre va
pénétrer, à la solitude d’un autre qui pour nous va s’ouvrir, sans éprouver une
sorte de tremblement, une immense espérance accompagnée d’une douloureuse
anxiété. Dans les formes les plus hautes de la communion entre deux êtres
humains, où règnent une confiance et une joie presque continues, il faut que
cette anxiété demeure, qui est encore la marque du caractère sacré de la
solitude et du miracle qui la dépasse. […]."
In
Louis LAVELLE.
Le mal et la souffrance.
["Présences" ; sous la direction de DANIEL-ROPS.]
Librairie Plon, les petits-fils de Plon
et Nourrit, Imprimeurs-Éditeurs, Paris 1940. (Page 199.)
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2. COMMENTAIRES.
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C’est
en pensant à ces jeunes qui désirent s’engage dans le mariage que j’ai choisi
ce passage. Rien ne me hérisse plus que d’entendre des homélies de mariage où
le célébrant vante auprès des époux l’idée du « n’être plus qu’un ». Cette idée est
philosophiquement et anthropologiquement fausse. Pour rentrer en relation dans un couple, il
faut être deux. Et LAVELLE indique avec une force extrême que la rentrée en
relation, c’est le contact entre deux solitudes et deux volontés, où ceux qui
aiment vraiment ouvrent à l’autre cette partie d’eux-mêmes qui est le cœur profond
ou encore l’esprit, le temple où réside en nous Dieu immanent.
Vous allez me
dire que l’on est loin de ce qui normalement fait l’objet de ce Blog et qui est
essentiellement consacré à la politique au sens noble du terme, c’est-à-dire à
la vie commune dans l’espace public. C’est au nom d’une vraie relation à l’autre
que la courtoisie et les bonnes manières sont requises par la vie en commun et
le vivre ensemble. Et nous savons bien que dans l’espace public, nous
rencontrons surtout des gens que nous ne connaissons pas. Les ignorer parce que nous ne les connaissons pas, c’est
fermer son cœur à la relation. Et c'est vouloir échapper au risque et à l'anxiété de la rencontre !
Il
est très clair que l’on est loin du compte pour ce qui est du respect des
bonnes manières. Quand un délinquant tabasse un conducteur de bus et se voit
infliger un simple rappel à la loi, comme cela s’est vu récemment en Bretagne, on peut s’interroger
sur ce que signifie le vivre ensemble. Le lien social exige cette ouverture de
l’esprit ou du cœur, laquelle requiert en effet le respect de l’autre dans sa singularité et son inaliénable mystère.
Le
simple rappel à la loi à ce délinquant violent, sans aucune autre sanction, ne
fait que renforcer celui-ci dans une solitude, un enfermement proprement
calamiteux… Mais les juges appliquent paraît-il la loi. Si c’est le cas, alors
il faut la changer.
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE, BAROQUE OU CURIEUSE.
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Tout
finit par se savoir.
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Une
évidence que les laïcards ne veulent point admettre.
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A
tout péché, miséricorde. ENTHOVEN fait son mea
culpa.
Il
fallait le signaler et reconnaître du panache à Raphaël.
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Qu’ils
ne viennent pas nous faire la morale.
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La
CAMIF a raison ! Elle est cohérente avec les valeurs qui ont été à la
racine de sa fondation.
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Il
n’y avait pas que les Vendéens à être persécutés sous la Terreur.
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Et
enfin :
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