mercredi 22 novembre 2017

22 novembre 2017. Nouvelles de la Dissidence. Volonté, mal et souffrance.

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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Lorsque nous distinguons le mal et la douleur, c’est pour marquer que la douleur n’est qu’une affection de la sensibilité, par conséquent un fait que nous subissons, au lieu que le mal qui dépend de la volonté est un acte que nous accomplissons. Mais cela seul suffit à témoigner de l’étroite liaison qui subsiste toujours entre la douleur et le mal : car si la douleur, en tant que telle est subie, n’est qu’un mal dans la mesure où elle exprime en nous une limitation, le mal lui-même est une douleur que nous faisons subir à autrui, c’est-à-dire une limitation que nous lui imposons. La douleur est toujours la marque d’une limitation ou d’une destruction qui peuvent être le moyen d’une purification ou d’une croissance : et la distance entre la douleur et le mal est celle qui sépare une limitation ou une destruction involontaires d’une limitation ou d’une destruction volontaire."
In
Louis LAVELLE.
Le mal et la souffrance. ["Présences" ; sous la direction de DANIEL-ROPS.]
Librairie Plon, les petits-fils de Plon et Nourrit, Imprimeurs-Éditeurs, Paris 1940. (Page 48.)
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2. COMMENTAIRES.
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Je reconnais que le texte est difficile d’abord. Mais il me semble qu’il éclaire de manière forte le lien qui existe entre le mal et la souffrance.
Oui, le mal est une limitation que, de par notre volonté, nous imposons à autrui. L’absence de civisme dans l’espace public est sans doute une forme mineure du mal. Mais quand un supporter jette une bouteille de bière vide sur une pelouse qui vient d’être amoureusement tondue et débarrassée de ses feuilles par les jardiniers, il commet le mal : le jardinier souffre de voir que son travail n’est pas respecté ni même honoré ; il souffre aussi dans son corps puisqu’il est obligé de ramasser la (en fait des dizaines) bouteille vide, sans compter les papier gras, les canettes d’aluminium, les boîtes vides de « burger » du MacDo et j’en passe, ceci par tous les temps. Et bien cela je le vois pratiquement toutes les semaines, les lendemains de match qui oppose le PSG à d’autres clubs.
Alors que dire du mal que l’on impose à un embryon ou à un fœtus qui ne peut se défendre et qu’on supprime de sa propre volonté, en utilisant « un droit fondamental » devenu quasi constitutionnel.
Je proteste hautement contre le procès qui m’est fait par des amis d’être entré dans une dérive triste et funèbre. Je n’ai aucune envie de moraliser. Je donne mon opinion. Et, s’il est possible, je m’efforce de faire réfléchir. Je maintiens que le mal (au moins dans une de ses formes) est une souffrance infligée volontairement à l'autre
Demain matin, dans une note brève, je vous parlerai d’une fin de journée exceptionnelle passée en compagnie d’une cinquantaine de jeunes gens et jeunes filles. Vous verrez que je ne suis ni triste, ni funèbre, mais plein d'espérance.
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE.
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Ils se plaignent, mais ils avaient voté pour lui.

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Bravo, monsieur le maire !

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Avec Karim OUCHIKH, défendre nos croix !

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Les enseignements d’un tsunami.

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Rétablir la vérité en matière de nombre de mosquées.

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Vont-ils enfin se décider à voir le réel en face ?

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Les territoires perdus de la République.

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Et de notre chère Elvire Debord, ce joli reportage sur le papier dominoté :

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