jeudi 23 novembre 2017

23 novembre 2017. Nouvelles de la Dissidence. On ne possède pas le bien, on le découvre.

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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le miracle, c'est de la faire aimer.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. Quand le bien est présent, il ne faut pas cherche à le connaître pour le posséder et en jouir : trop de lumière l’anéantit, comme on le voit dans l’aventure de PANDORE et de PSYCHÉ. Mais dans l’une comme dans l’autre, on trouve un secret très profond de la vie spirituelle ; c’est que le bien est invisible, qu’il ne peut pas être saisi comme un objet, et qu’il se découvre mystérieusement à celui qui le veut, mais non point à celui qui le regarde. […]."
In
Louis LAVELLE.
Le mal et la souffrance. ["Présences" ; sous la direction de DANIEL-ROPS.]
Librairie Plon, les petits-fils de Plon et Nourrit, Imprimeurs-Éditeurs, Paris 1940. (Page 73.)
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2. COMMENTAIRES.
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J’aime tout à fait l’idée (mais est-ce une idée ? N’est-ce pas une évidence qui jaillit dans le cœur des chercheurs de vérité ?) que le bien ne doit pas être recherché pour être possédé, mais pour être accompli et découvert. Dans la note brève que j’ai consacré aujourd’hui à cette mémorable prière du chapelet avec plus de cinquante jeunes gens et jeunes filles, mardi dernier, j’ai, sans le savoir, illustré ce que LAVELLE dit si bien et ce que je dis si mal. Ce que j’ai vu a comblé mes yeux et mon cœur ; j’ai découvert cette assemblée ; il ne m’est pas venu à l’esprit que je devais demander à ces jeunes les raisons de leur participation.
Si je l’avais fait je les aurais réduits à l’état d’objets, et le miracle de leur présence à Dieu se serait transformé en une pièce de théâtre, belle certes, mais dépourvue de ce mystère, de ce secret, qui est le propre de la vie de l’esprit…
Ainsi me revient la parole de Jésus : « quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père, qui est là dans le secret, et ton père qui voit dans le secret, te le rendra (Matthieu 6, 6) ».
Mes lecteurs habituels doivent bien se rendre compte qu’avec le temps, la teneur de mes billets change quelque peu. Je me sens plus appelé à créer des liens avec ceux qui sont proches, épouse, enfants, petits-enfants, passants, voyageurs du métro, correspondants sur Facebook. Il me semble que c’est en cercles concentriques et centrifuges que se propagera la Bonne Nouvelle. Les grands, les grossiums, les élites, les chefs, peuvent nous accabler d’impôts, de règlements, de contraintes, d’injonctions; ils peuvent nous accabler de leur grandeur ; ils peuvent dire tout et n’importe quoi (et ils ne s’en privent pas) : le mot chien n’a jamais mordu personne et la répétition incantatoire des mots "les plus démunis" (nom émasculé des « pauvres ») n’en a jamais sorti un de la misère, des mots "ouverture au monde" n'a jamais aidé un pays émergent à émerger davantage, mais a permis d'importer de la main d'oeuvre bon marché pour faire un travail que nous ne voulons plus faire, moi le premier ce qui me désole et me remets à ma place. C'est que le bien relève de la volonté !
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3. REVUE DE PRESSE INSOLENTE (LE PLUS SOUVENT) ET CURIEUSE.
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La bobote s’en fout !

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Une vision de Jean-Paul II.

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Les imbéciles continuent de surnager dans les marigots de l’audioviosuel.



Pauvre, pauvre ENTHOVEN !
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Guerres de Vendée.

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L’Église clandestine en URSS


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