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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle c’est de la faire aimer.
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1. LES CITATIONS DU JOUR.
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Citation
du Professeur HAMBURGER, tiré de son ouvrage Monsieur Littré : "Croire qu'on peut tirer de la science une
morale et une politique, c'est prendre une machine à découvrir des faits pour
une machine à dicter les comportements."
Citation
de Raïssa MARITAIN : "À la Sorbonne telle que nous l'avions connue, les
savants pour autant qu'ils philosophaient étaient en général partisans de
théories philosophiques telles que le mécanicisme et l'épiphénoménisme, le
déterminisme absolu, le monisme évolutionniste, doctrines qui nient la réalité
de l'esprit et de tout savoir dépassant la connaissance de phénomènes
sensibles.
Toutes
ces théories composaient une sorte de système plus ou moins avoué que Jacques
devait quelques années plus tard, dans un de ses premiers livres, désigner par
le nom de scientisme. « Le scientisme, disait-il, voit dans la Mathématique
l'instrument universel et le régulateur souverain du savoir… Il remplace
l'intelligence par la perfection toute matérielle des procédés techniques, il
substitue à l'intelligibilité la simple possibilité d'être recomposé ou reconstruit
à l'aide d'éléments mathématiques ou de représentations spatiales. Ainsi le
scientisme impose à l'intelligence la loi même du matérialisme : cela seul est
intelligible qui est vérifiable matériellement. De là vient que le scientisme
est représenté par le mécanicisme universel. Que tout se réduise à l'étendue et
au mouvement, et qu'il n'y ait pas d'autres lois que les fonctions
mathématiques, ce n'était même pas aux yeux de nos savants une thèse à
démontrer, c'était l'exigence même de la pensée."
Cité
In
André
VALENTA.
Le
scientisme ou l'incroyable séduction d'une doctrine erronée. Préface du
cardinal POUPARD.
Mélodie,
Cercle de réflexion sur la science, sans mention de lieu, 1995. (Page 75 et
Page 90.)
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2. COMMENTAIRES.
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J’ai
déjà donné dans un très ancien billet la pensée du Pr HAMBURGER. Elle est
absolument capitale. Son intérêt vient de qu’elle est celle d’un très grand médecin,
un homme de science, reconnu par ses pairs, et qui a l’humilité de reconnaître
que les comportements humains ne peuvent être dictés par les découvertes
scientifiques ou le progrès des technosciences. HAMBURGER dénonce ici le
totalitarisme intrinsèque de la modernité et de la post-modernité qui se
prétendent démocratiques et ne visent qu’à imposer aux hommes des normes et des
obligations prétendument imposées par la science. Puisque la science positive
le dit, il n’y a qu’à lui obéir. Autrement dit, la subjectivité sociale, la
réflexion personnelle, les exigences de la conscience n’ont qu’à se plier à ce
que disent les microscopes, les télescopes, les machines. Bien entendu, l’homme
libre ne cèdera jamais à ces injonctions mécaniques du « Il n’y a pas le
choix ».
Raïssa
MARITAIN, l’épouse de Jacques, définit parfaitement les conséquences de cet
esprit qui se dit mathématique, objectif, quantifiant et contraignant. Elle
montre que c’est nier les conceptions innées qu’ont les hommes de ce qui est
beau, bien, juste, vrai, et que c’est imposer un matérialisme de fait à tous
les citoyens qui baignent dans ce régime glauque où nous abandonnons notre libre
arbitre et nos délibérations intérieures aux lois inflexibles (tu parles !)
de l’économie, de la technologie, de l’informatique, ou de la biologie. Seule
la physique et ses vertigineuses découvertes ouvrent à nos esprits émerveillés
la perspective du mystère, celui des débuts du monde, celui de sa fin, et la
signification que peut avoir la fixation des constantes physiques à une
précision qui seule autorise l’émergence de la vie (ces constantes sont
déterminées à la dix-septième décimale après la virgule !)
Bref,
nos hommes politiques veulent nous arracher à la contemplation (qu’ils
appellent rêveries, utopies, superstitions) et nous plier aux exigences
définies par leurs « experts ». Mais le réel est ce qui résiste, et
ils vont voir se cabrer avec une vigueur croissante une humanité qui ne veut
pas se laisser réduire à l’état de troupeau.
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE.
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La
dérive intégriste de la laïcité.
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La
reine des bobotes a du souci à se faire.
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La
vie d’une grande sainte racontée dans un roman en piste pour le prix Goncourt.
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Encourageons
Nadine !
Et n'accordons aucune importance aux injures proférées par Guy BEDOS qui a pus se permettre de traiter de salope madame MORANO, sans être sanctionné pour injure public. J'en conclus que j'ai le droit absolu de dire que monsieur BEDOS est un crétin patenté, à la fois vulgaire et parfaitement dépourvu d'humour. N'est pas COLUCHE qui veut !
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Ce
qui me plait ici c’est le mot dissidence !
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