Au
risque de vous lasser, je poursuis avec la lecture de quelques passages
essentiels de l’œuvre de Léon BLOY.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Le lieu commun du « silence
éloquent », par exemple, n’est pas une sottise, et le « silence des
passions » est plus à craindre que la pire loquacité. La
« conspiration du silence », autre lieu commun, n’a rien de
chevaleresque, sans doute, mais elle est indiscutablement efficace pour tuer un
homme supérieur qu’il est impossible de déshonorer. C’est le désert de la
steppe immense autour du conquérant forcé de mourir d’inanition. C’est la
solitude infinie de Dieu lui-même dont nul ne parle et ne veut entendre
parler."
In
Léon BLOY
Histoires désobligeantes. Le temps
retrouvé. Édition présentée et annotée par Sandrine FILLIPETTI.
Mercure de France, Paris, 2017. (Préface
à l’édition de 1917, page 23.)
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2. COMMENTAIRES.
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Le silence en effet est l’arme bien
connue des lâches qui sont aussi des puissants parce qu’ils ont le pouvoir
financier, politique ou médiatique. On parle fort peu des femmes et des hommes
qui dénoncent sans relâche les méfaits du salafisme et l’attitude arrogante de
ceux des musulmans qui prétendent nous imposer leurs vues, leurs mœurs et leurs
croyances (je ne dis pas « foi » ; je dis à dessein croyance).
Qui parle de Malika SOREL ? Qui de Karim OUCHIKH ? de Camel BECHIKH ?
Qui parle de ces intellectuels arabes qui dénoncent les dérives de l’islam (en
fait, et j’y reviendrai, ce ne sont pas des dérives, mais l’application stricte
des injonctions du Coran) ?
Oui, les lâches qui sont aussi les
puissants parlent peu de la peur que de nombreux musulmans modérés, menacés
dans leur vie ou dans leur famille, éprouvent quand il s’agit de donner leur
opinion.
Oui, les lâches qui sont aussi les
puissants passent sous silence l’existence de ces zones de non droit, dominées
par des mafias qui se disent musulmanes mais sont en fait des agrégats de
délinquants.
Oui, les lâches qui sont aussi les
puissants passent sous silence leur complaisance pour l’islam radical. L’ignoble
Edwy PLENEL est l’illustration de cette complicité qui fait des journalistes de
Charlie Hebdo des cibles toute désignées pour les fanatiques. Je ne cache pas
que je n’aime guère Charlie Hebdo, mais enfin ses journalistes ne se lovent pas
complaisamment dans les sofas du conformisme.
En somme, la lâcheté et la puissance
vont de pair, car quand on est puissant on tient à le rester ; on a tout à
perdre quand on dit la vérité.
Ces
lâches ne méritent que le mépris, et au fond du sac du mépris, je mettrai sans
aucun doute monsieur PLENEL.
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLENTE.
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Des
intrus à chasser à coups de pieds au derrière.
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Conséquence
de l’inconséquence !
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Jupiter !
Jupiter ! Tu ne veux donc pas entendre les questions des suppliants ?
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Inscrivez-vous !
Et
souvenez-vous que cette date est éminemment symbolique, puisque c’est l’anniversaire
de l’assassinat du roi Louis XVI.
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Voilà
un homme dont on ne parle pas ou dont on parle pour se moquer.
J’enrage
de voir la mine rubiconde, épanouie de bouffissure arrogante, dégoulinante de
mépris des journalistes qui se moquent de Philippe de VILLIERS. Il se trouve
que le réel, ce qui nous résiste, est l’obstacle sur lequel vient buter leur imbécillité.
Du coup, ça me remet un peu de baume au cœur, et je n'enrage plus : je me gausse de voir leur déconfiture !
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Et
cette jolie publicité qu’Elvire DEBORD fait pour une boutique qui fleure bon
les temps anciens.
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