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Les extraits qui vont être distillés cette semaine sont tirés d’un
ouvrage collectif, appelé Transmettre l’essentiel, actes d’un
colloque organisé par L’Académie d’éducation et d’études sociales.
Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Je ne donnerai que le nom du contributeur et
la page de l’ouvrage. Nous abordons aujourd’hui la contribution de Rémi
BRAGUE : L’impasse du relativisme.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"[…]
dans le relativisme il y a un absolu, celui qui se pose comme sujet au centre
du monde, centre à partir à partir duquel il déclare que telle ou telle chose
est relative. Cette formule qui contient sa propre contradiction, ce n’est pas
une formule contradictoire. C’est une formule qui montre la contradiction même
qui est au sein du relativisme. Si vous voulez, on peut la comparer à une autre
formule d’un autre pape : « la culture de mort ». La culture de
mort, c’est une expression autodestructrice. Il ne peut y avoir en fait de
culture qu’une culture de vie. « Culture de mort », c’est une formule
volontairement contradictoire qui porte à la lumière la contradiction réelle
dans laquelle vit notre civilisation, si elle mérite encore ce nom." (Page 53.)
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2. COMMENTAIRES.
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Gabriel,
l’un des jeunes gens dont je suis le catéchiste, contredisait fortement mon
opposition absolue à l’euthanasie active. « Oui, disait-il, j’ai vu ma grand-mère
décliner pendant dix ans d’une maladie d’Alzheimer. C’était épouvantable. Il
aurait mieux valu abréger ses jours. » Il était sincère, à l’évidence. Dans
ses propos, cependant, on devinait que celui qui souffrait, c’était lui, non sa
grand-mère. Il lui prêtait sa propre souffrance. Or nul ne eut savoir ce qu’il
en est de la conscience des patients atteints de cette terrible maladie, une
épreuve pour l’entourage, un véritable calvaire qui sollicite en effet la
patience, et la résignation virile dont parle BERNANOS, non pas la résignation
de la lâcheté (Gabriel n'est pas lâche, tant s'en faut !). Cet épisode illustre à la perfection la centration du relativisme
sur lui-même, qui fait de notre propre jugement la seule mesure de l’action. Or
si le jugement est un élément essentiel de la prise de décision, il doit être
opéré en conscience, c’est-à-dire dans des conditions prudentielles (j’ai dit
que je reparlerai de la conscience) qui pèsent les conséquences des actes que l’on
envisage de poser ou de ne pas poser.
J’ajoute
que dans cette dernière partie de ma vie, je passe une bonne partie de mon
temps à travailler sur les maladies neurodégénératives. Quel serait le sens de
cette recherche, s’il suffisait de déclarer que les patients qui en sont
atteints ne méritent pas de vivre (c’est la vision utilitaro-économiques, celle de monsieur ATTALI), ou
souffrent certainement de la vie (c’est la projection indue de son propre
jugement d’homme sain sur la situation de ces patients) ?
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Un
État multiethnique et multiculturel finit toujours par éclater.
Exemples
de la Tchécoslovaquie, de l’Ethiopie, du Pakistan, de la Yougoslavie. Intéressant
et bien documenté. Voir aussi :
Pour
ce qui est de note patrie : faire aimer la France, accueillir avec
discernement mais accueillir VRAIMENT en y mettant le prix, ne pas laisser se développer des
communautés coupées du reste du pays, faire observer la loi avec rigueur et exiger
qu’elle soit respectée, et expulser impitoyablement tout immigré convaincu de
délit ou de crime.
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Elles
ont piégé Évelyne THOMAS avec humour.
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Nos
mains ne tueront pas.
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Je
me demande si Les Républicains ont un socle !
Je
voterai sans aucun état d’âme pour le candidat du PCD.
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Monsieur
JUPPÉ tel qu’en lui-même.
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