vendredi 16 juin 2017

14 juin 2017. Nouvelles de la Résistance. Occidentalisation du monde : du bon et du mauvais !

Les extraits qui sont distillés cette semaine sont tirés d’un ouvrage collectif, appelé Transmettre l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Je ne donnerai que le nom du contributeur et la page de l’ouvrage. Nous nous penchons toujours sur la contribution de Marc FROMAGER, La renconre des civilisations. Marc FROMAGER est le directeur de L’AED [Aide à l’Église en détresse]. C’est un connaisseur averti des questions qui touchent au Proche- et au Moyen-Orient. (Lire son livre : Guerres, pétrole et radicalisme.) Il s’y est rendu à de multiples reprises
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Ce n’est pas, vous dis-je depuis plusieurs années, l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté.
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Nous avons parlé de village planétaire. En réalité, aujourd’hui, la mondialisation c’est une occidentalisation de la planète et plus précisément une américanisation de la planète.
"On ne s’en rend pas compte parce qu’on est déjà totalement américanisé. C’est une espèce de sous-culture américaine mondialisée qui se répand dans le monde avec les réseaux sociaux, avec internet, avec Hollywood, c’est très difficile à arrêter. Et c’est cela qui crée des tensions dans plusieurs cultures, plusieurs pays, parce que les gens veulent conserver leur culture, leur manière d’être, leur manière de vivre et ils voient très bien qu’ils ne peuvent pas résister à ce rouleau compresseur.
"Dans cette sous culture, il y a des bonnes choses, et des moins bonnes.
"Les moins bonnes : on le voit clairement aujourd’hui, il y a une pression de l’Occident pour imposer un certain nombre de normes sociétales avec le planning familial, pour développer la contraception et l’avortement, notamment dans les pays africains. Mais la pression est telle que soit vous acceptez, soit on ne vous donne pas d’argent.
"Mais il y a aussi des bonnes choses, parce que cette culture occidentale, qu’on le veuille ou non, son soubassement c’est la civilisation judéo-chrétienne. Et vous avez des réalités, comme par exemple « l’égale dignité de tous » y compris de l’homme et de la femme, qui sont en contradiction avec un certain nombre de cultures." (Pages 85-86.)
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2. COMMENTAIRES.
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Je suis absolument convaincu que l’arrogance d’un Occident vidé aujourd’hui par la technique et l’hédonisme de son antique densité spirituelle est responsable, directement ou indirectement, d’une grande partie des maux de la planète.
Nous voulons, ou plutôt les responsables des « grandes démocraties occidentales » veulent imposer un ordre et des systèmes politiques en complète contradiction avec l’histoire, les traditions, la culture de très nombreux pays non occidentaux.
Certes, dans ces cultures, il y a des traits qui heurtent les consciences droites et éclairées ; mais ce n’est pas à coups de bombes, de raids aériens, de livraisons d’armes, de corruptions et de subventions qu’on règlera ces problèmes : que ce soit l’affirmation de la déficience ontologique des femmes dans certaines branches de l’islam, que ce soit le très vivace système des castes en Inde, la persécution des populations musulmanes en Birmanie, la culture du coca en Amérique du Sud, etc.
La solution, me semble-t-il, réside dans le changement de mentalité des responsables politiques occidentaux ; nous n’en prenons pas le chemin. Mais nous arriverons sans aucun doute un jour à une situation telle qu’il nous faudra bien nous rendre à l’évidence : il n’y a qu’un Nom qui sauve. Vous Le connaissez, ils Le connaissent, mais personne ne veut consentir à cette évidence. Je redis ce que j’ai dit déjà une dizaine de fois : nous n’avons pas d’autres choix, nous les nations christianisées depuis des siècles que de devenir des peuples de saints.
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Prévu par Georges BERNANOS.


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