Nous aurons bientôt achevé notre
parcours dans l’ouvrage collectif, appelé Transmettre
l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et
d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Cette fois-ci, nous voyageons
dans la contribution de Guillaume de PRÉMARE, intitulée Faire vivre des communautés de destin pour construire le bien commun.
Pour la gouverne de mes lecteurs, je précise que Guillaume der PRÉMARE a publié
en juin 2015 un livre intitulé Résistance
au meilleur des mondes ! Tout un programme.
Ce billet s’adresse à tout le monde,
bien sûr, mais surtout à ces jeunes chamboulés par le discours fumeux du monde
qui détruit tout repère, dézingue toutes les vertus et s’efforce de
déstabiliser le peu qui reste de la transmission de notre passé. Ce monde est la proie de Satan.
Le griffu se déchaîne, car il sait qu’il est déjà vaincu, lui l’esprit de
confusion, l’esprit de division, l’accusateur des frères, et la parole du monde
reflète bien mal la fureur qui le saisit devant la sainteté.
Courage, espoir, fermeté d’âme,
chers jeunes qui avez accepté de lire mes billets. Je ne suis pas un saint,
voyez-vous, mais mon plus cher désir est de le devenir, car je ne puis être
heureux dans le péché et la médiocrité d’âme. Et c’est vous, votre enthousiasme,
votre innocence (je dis bien innocence) qui n’ont pas été entamés par les désillusions et les malheurs
de la vie qui m’ont permis de surmonter les miens propres et de retrouver la
jeunesse que je croyais, à tort, définitivement perdue.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Oui, il y a une nature humaine.
Et il y a, au cœur de l’âme humaine, un désir profond. Ce désir, c’est le
bonheur, selon ARISTOTE. Comment définir le bonheur ? C’est aimer et être
aimé. Aimer, pour le définir rapidement, c’est donner et recevoir ; se
donner, se recevoir soi-même et l’un l’autre. C’est le désir profond de l’homme.
Je pense que nous retrouvons ce désir chez HOUELLEBECQ [voir
mon billet d’hier] lorsqu’il cherche à identifier le mal-être de ce
monde où l’homme respire mal, lorsqu’il en appelle à cet enlacement de douces dépendances qui manquent tant à l’homme
contemporain."
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2. COMMENTAIRES.
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La plus grande erreur
intellectuelle, anthropologique et par voie de conséquence, politique, consiste
à nier qu’il y ait une nature humaine, propre à l’homme et à lui seul, propre à
tous les hommes, quelles que soient leurs origines, la couleur de leur peau,
leurs croyances, leurs religions. Cette commune nature est la seule et unique
raison qui nous oblige à considérer tous les êtres humains comme des frères. La
fraternité n’implique nullement que nous passions sous silence les erreurs, les
mensonges, les crimes de nos semblables. Mais elle suppose que nous puissions
discerner ce qu’est le bien autant pour eux QUE POUR NOUS.
Il me semble que l’une des
premières conditions du bonheur consiste à s’accepter tel que l’on est. Je m’explique.
Nous avons tous une haute opinion de nous-même, nous nous faisons tous une
haute image de ce que nous devrions être. C’est tout simplement la dictature de
l’ego. Mais lorsqu’il s’agit de confronter la réalité de nos vies concrètes à l’image
de nos vies rêvées, se creuse sous nos pieds alors l’abîme insondable de la
discordance entre le rêve et la réalité. Dans ces rêves, bien sûr, il n’y a pas
que le désir de vertu, et même il brille souvent par son absence. Mais il peut
y avoir le rêve d’une réussite sociale éclatante, d’un amour total, durable et
parfait pour celle ou celui avec qui on veut vivre, d’une vie paisible sans
heurts ni difficultés ni douleurs, d’une réussite intellectuelle éclatante (je
pense spécialement aux jeunes qui aspirent à rentrer dans des grandes écoles
prestigieuses). Il peut y avoir aussi, pour les âmes les plus nobles, les
souffrances de ne pas être à la hauteur des vertus qu’on se prête avec
complaisance.
Je ne vois qu’une réponse à nos
déceptions assumées, c’est la réponse à la question du psalmiste (Psaume 8) :
05. Qu’est-ce
que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme que tu en prennes
souci ?
06. Tu
l’as voulu un peu moindre qu’un dieu, le couronnant de gloire et d’honneur !
Je n’ai aucune envie de
moraliser. Mais je dis et j’affirme qu’en tout être humain, là où il est, dans
la culture et le pays où il vit, il y a ce désir d’infinitude, et d’amour qui
ne périt pas. J’affirme, parce que j’ai cherché toute ma vie comment combler ce
désir, qu’il ne peut l’être que par l’amour et la miséricorde du Père manifestés
aux hommes par Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme. Ma quête a été récompensée par une véritable conversion.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Pensons en ces jours à ceux qui,
en quittant leur terre natale, l’Algérie, ont tout perdu.
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Régis de CASTENAU souligne les
dangers d’une réforme hâtive du code du travail.
En fait, cette réforme, inutile
dans bien des cas pour les petites entreprises, pourrait bien être faite pour
enrichir les grosses. Cela ne veut pas dire qu’il faille le laisser en l’état,
bien sûr, mais qu’il faut le moduler en fonction de la taille des entreprises.
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Claude LEVI-STRAUSS et la défense
de l’identité.
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Ce que tu as caché aux sages et
aux savants…
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La vie un mystère à vivre !
http://www.bvoltaire.fr/vie-mystere-a-vivre-probleme-a-resoudre/?mc_cid=ed8c98334e&mc_eid=70a17346c4
J’avoue que cet article va bien
dans le sens de la citation du jour.
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