"[…]. La France n’est sans doute pas consciente de
ce refus qu’elle oppose à une contre-civilisation dont elle se sent de moins en
moins solidaire. Il n’en est pas moins vrai qu’elle s’y oppose. Pour employer
une expression pittoresque de l’argot moderne, elle « refuse de marcher ».
Avant de lui reprocher de refuser de marcher, ou de ne pas marcher assez vite,
au risque de jeter le désordre dans la file, on devrait se demander vers quoi l’on
marche." (Georges BERNANOS. La liberté, pour quoi faire ? (page 91).
Voilà pourquoi je voterai sans état d'âme pour la candidate du PCD lors du premier tour, et que je ne voterai pas pour un homme qui a trahi le parti auquel il appartenait pour des raisons purement égotiques et personnelles. Pour le second tour, je voterai pour la candidate qui s'oppose à cet homme (dans la mesure où je pense qu'elle y sera présente ; elle n'est pas membre du PCD).
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