vendredi 23 juin 2017

23 juin 2017. Nouvelles de la Dissidence. Aider les jeunes à trouver du sens à leur travail.

Nous continuons notre parcours dans ouvrage collectif, appelé Transmettre l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Encore une réflexion de Pierre-Yves GOMEZ dans son excellent article Le sens du travail, en réponse à la question d’un auditeur lors de l’échange de vue qui a suivi son exposé.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"[…]. « Pas de loi sur le travail sans une philosophie du travail. » Arrêtons de faire des lois sans corpus intellectuel pour les soutenir. Commençons par la philosophie du travail. Commençons par mettre les bœufs avant la charrue. La loi El KHOMRI, comme toutes les lois récentes, ne peut qu’échouer. Parce que ces jeunes-là [il s’agit de jeunes appartenant à la génération qualifiée « citoyenne du monde » ; note du transcripteur] ne comprennent pas ! Ils ne comprennent pas ce qui est en train de se passer.
Ensuite pour ce qui concerne l’enseignement, c’est un sujet qui me concerne effectivement.
Les jeunes aiment travailler. Ils ont une capacité de travail incroyable. Le jeune a envie d’être utile, c’est anthropologiquement fondé. L’idée que les jeunes d’aujourd’hui seraient plus fainéants qu’avant est fausse. Ce sont les vieux hédonistes des années 60 qui croient que les jeunes ne pensent qu’à fumer des pétards et à s’alcooliser. Ils sont extrêmement actifs et à la recherche de sens ! Quand ils ont vu leurs parents se crever au travail et être licenciés ou tomber en dépression, c’est sûr que le sens du travail ne leur saute pas aux yeux. Cette espèce de dénégation du sens par l’économique, cela a été très dur pour la philosophie du travail. Donc les jeunes sont prudents, c’est vrai. Avant de se donner dans un contrat, ils veulent vérifier que l’on utilise leurs compétences mais en étant sûr que l’on ne va pas en abuser. Quand on crée les conditions de la confiance, cela marche très bien." (Pages 215-116.)
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2. COMMENTAIRES.
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Pour avoir enseigné pendant près de 40 ans à des jeunes gens et jeunes filles de 20 à 25 ans, je confirme que l’analyse de Pierre-Yves GOMEZ est juste. J’ajoute qu’ayant élevé six enfants dont quatre garçons, je puis affirmer qu’ils ont travaillé, qu’ils travaillent et qu’ils aiment leur métier (médecin, ingénieur, muséologue, enseignants, auto-entrepreneur). Néanmoins, il me semble nécessaire d’introduire ici deux nuances. La première est que Pierre-Yves GOMEZ, tout comme votre serviteur, nous adress(i)ons à des jeunes appartenant à des milieux sociaux souvent (pas obligatoirement certes) favorisés. Il est ou leur était donc plus facile de s’adonner à leur passion et d’y consacrer toutes leurs forces pour aller jusqu’au bout de leur désir. La seconde est qu’il est abusif de généraliser en utilisant l’article indéfini LES jeunes, alors que l’article défini partitif DES jeunes me semble plus adapté à la réalité. Même dans cette jeunesse privilégiée
La question qui se pose donc est la suivante : quelles sont les conditions qui permettent à un jeune de se donner tout entier dans un travail qui fasse sens pour lui ?
La première condition, à l’évidence, et Pierre-Yves GOMEZ l’a dit, est de considérer la dimension collective du travail, et son utilité pour l’édification de la cité.
La seconde condition consiste à aider tous les jeunes à élaborer un projet de vie. J’ai eu l’occasion, il y a quelques années, de travailler cette question avec des jeunes de 3ème dans le cadre de l’aumônerie de l’enseignement public, sur une période d'un an. S’il en est quelques-uns qui me lisent, qu’ils soient courageux et donnent leur avis sur cette expérience. Pour ce qui me concerne, il me semble qu'elle a été décisive pour nombre d'entre eux.
La troisième condition, essentielle, consiste à obliger l’État à ne faire que ce qui relève de sa responsabilité. Imposer l’enseignement d’une idéologie, infuser des valeurs qui vont à l’encontre de la véritable nature de l’homme, comme l’a fait madame VALLAUD-BELKACEM, revient à dire à nos jeunes : jouissez, cherchez d’abord le plaisir et non le sens, et ne vous attardez pas à donner du prix à votre travail : il n’a d’autres fonctions que d’assurer par les revenus qu’il procure la jouissance, les loisirs, la consommation et le plaisir. Or le travail n'a pas qu'une justification économique.
On voudrait massacrer la jeunesse qu’on ne s’y prendrait pas autrement !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Saluons cette femme croyante et courageuse.

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Non, il n’y a pas lieu de désespérer, mais de tordre le cou à nos illusions d’abord.


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Avertissement sans frais. Et cette fois-ci, il y aura trois millions de Français dans la rue.

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Karim Ouchik ! A lire absolument !

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Frédéric II Macron !


Wenn die Orange ausgepresst ist, wirft man die Schalle, nous apprenait notre professeur d’allemand à propos de VOLTAIRE et du roi de Prusse !
Puis-je vous rappeler qu'avant même les élections présidentielles j'avais fait état du témoignage de N. GREGOIRE concernant monsieur BAYROU et les emplois fictifs du MODEM ? Croyez-vous que monsieur MACRON et son entourage d'alors ignoraient cette information ?
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La série continue :


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Et m...! Certaines de ces mesures sont utiles, sans aucun doute.

Mais il me semble que l'éducation civique et l'enseignement de la morale devraient rendre inutile la condamnation de comportements à risque par le moyen de la répression. Ces gens commencent à nous les briser menues ! Incapables d'éduquer, ils répriment, ce qui est un excellent moyen pour l'Etat de remplir ses caisses.

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