dimanche 25 juin 2017

25 juin 2017. Nouvelles de la Dissidence. Il y a "progrès" et progrès !

Dans la mesure où un certain nombre de jeunes ont accepté mon invitation à devenir « ami » sur Facebook, un lieu où je transmets le lien de ces billets, je leur précise que ce Blog a pour objet de faire réfléchir à partir de réflexions de penseurs originaux, anciens ou contemporains, qui ne sont pas dans la ligne de la bienpensance médiatique et/ou culturelle, mais réfléchissent et fournissent une contribution à la pensée libre, la seule qui puisse s’opposer à la progression de la dissociété (pour reprendre un terme évoqué par exemple par Marc WEINSTEIN) laquelle est le produit d’une contre-civilisation, inhumaine, matérialiste et suicidaire. Il s’agit d’un très salubre exercice de résistance et de dissidence qui nous conduit à la liberté.

Nous achevons cette semaine notre parcours dans ouvrage collectif, appelé Transmettre l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Cette fois-ci, nous voyageons dans la contribution de Guillaume de PRÉMARE, intitulée Faire vivre des communautés de destin pour construire le bien commun. Pour la gouverne de mes lecteurs, je précise que Guillaume der PRÉMARE a publié en juin 2015 un livre intitulé Résistance au meilleur des mondes ! Tout un programme.
-
Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
-
1. LA CITATION DU JOUR.
-
"Prenons l’exemple de l’idéologie progressiste. Longtemps j’ai cherché une définition de ce qu’était le progressisme. Le père Nicolas BUTTET en a donné une définition qui m’a paru à la foi probante et simple : le progressisme, c’est l’idée que, par un déterminisme historique, le monde va de manière continue du bien vers le mieux. Dans cette perspective, toute nouveauté est un progrès, qu’il s’agisse de progrès matériel, technique, ou de progrès immatériel de l’esprit humain.
Or les promesses du progressisme sont invalidées, non pas par des théories, mais par l’Histoire elle-même. Par exemple, il était annoncé et promis que chaque génération vivrait mieux que la précédente. Si je fais cette proposition à un jeune de seize à dix-huit ans, aujourd’hui, croira-t-il que cette promesse soit encore valide ? J’en doute. Les jeunes de cette génération sont finalement peu nombreux à s’affirmer progressistes parce qu’ils voient bien que ces promesses sont de fausses promesses.
Nous assistons donc à une déstabilisation profonde des certitudes de l’homme occidental des Lumières et des droits de l’homme." (Page 228-229.)
-
2. COMMENTAIRES.
-
Il me semble que ce constat est vérifiable par toute personne de bonne foi, désireuse de se faire une idée juste de ce qu’est le progrès. On peut déjà faire une première remarque, et je l’ai faite à plusieurs reprises : dans un monde fini et limité, avec des ressources elles-mêmes limitées, il apparaît évident que tout ce qui est nouveau en matière de progrès matériel ne peut avoir une expansion indéfinie an raison du prévisible tarissement des ressources terrestres. On peut penser que des progrès dans le domaine immatériel peuvent suppléer à ces limites naturelles : il en est de deux sortes. (a) Les uns sont des « progrès » parce qu’ils correspondent à une pensée, une idéologie, une philosophie en rupture complète avec les données de l’expérience ; on a l’illustration de ce type de progrès dans la définition de « nouveaux droits », comme s’il était possible d’en définir de nouveaux, alors que la définition même du mot implique que le droit consiste à reconnaître à chacun ce qui lui est dû. Non, le mariage dans sa définition institutionnelle immémoriale n’est pas dû à deux personnes de même sexe ; non, l’enfant n’est pas un dû, c’est un don (Jean-Paul II) et le recours à la GPA (pour les couples masculins) ou à la PMA (pour les couples féminins) n’est pas un progrès immatériel (songez que récemment deux femmes mariées ont revendiquée le droit d’être déclarées toutes les deux mère d’un enfant porté par l’une avec un embryon fabriqué in vitro avec un ovocyte de sa compagne, fécondé par le sperme d’un donneur anonyme). Il me semble que le bon sens, la raison, et la nature concourent à proscrire ce genre de « progrès ». (b) Mais il y a des progrès immatériels qui sont de vrais progrès. Il est indubitable que, malgré ses limites, la Déclaration des droits de l’homme est un vrai progrès de civilisation. Ces droits risquent d’être fortement mis à mal par la négation de ce qu’est la nature de l’homme. Si l’on ne sait pas ce qu’il est (la Déclaration sous-entend que tout le monde sait ce qu’est un homme), alors la Déclaration devient inapplicable et obsolète. Par exemple, le droit à la vie est un droit inaliénable de tout être humain. Pour créer un « droit » à l’avortement, il suffit d’énoncer deux contre-vérités : (a) « mon corps m’appartient », comme si un embryon pouvait être assimilé au corps de la mère et (b) un embryon n’est pas un être humain. C’est une « personne potentielle » disent, un peu gênés aux entournures, les spécialistes de l’éthique à la sauce contemporaine. Mais quand l’embryon devient-il une personne ?
On pourrait multiplier les exemples et démontrer que toute innovation n’est un réel progrès pour l’humanité que si elle concourt à l’améliorer dans son ensemble. Nous y reviendrons. Mais on peut penser que la science qui se déclare pourtant axiologiquement neutre ne l'est pas !
-
3. INFORMATIONS DIVERSES.
-
Il me semble que cette nouvelle doit être diffusée et connue.


Par la mère de Jésus, bien des choses peuvent survenir : la paix, le rapprochement entre les hommes, le dialogue. Saluons le courage des religieux musulmans de ce pays qui n’ont pas hésité à donner ce nom béni à l’un de leurs édifices religieux. Voilà un bel exemple de progrès immatériel.
-
Les médias n’ont plus le droit d’injurier ceux qui ne pensent pas comme eux ou comme leurs plumitifs stipendiés !


C’est un progrès immatériel !
-
Analyser les causes de l’abstention.

-
Il était temps de le reconnaître !


On peut le déplorer, mais c’est la réalité. Le constat est donc excellent et propice à la restauration de l’image très dégradée de la France de monsieur HOLLANDE dans l’esprit des Syriens (j’ai fait un billet là-dessus !).
-
Voilà un progrès matériel qui n’en est pas un.

(via le site du Salon beige)

Un pas de plus vers le meilleur des mondes !
-
Voilà des faits d’ordre psychique dont on ne parle guère, et pourtant…

-
Et pourquoi faut-il appeler conservatrice une révolution de bon sens ?

Comme si le progrès ne consistait pas à trier ce qui est bon de l’héritage de ce qui ne l’est pas ? Nous avons un bon ministre de l’éducation nationale. Ne boudons pas notre plaisir !


et

-
J’ai une certaine tendresse pour PROUDHON.


Aucun commentaire: