vendredi 2 juin 2017

02 juin 2017. Nouvelles de la Résistance. Quand la France va mal, la liberté va mal aussi

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Toujours BERNANOS et sa Liberté, pourquoi faire ?

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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Si mon pays va mal, la liberté ne se porte pas très bien non plus dans le monde. Les amis de mon pays peuvent lui rendre cette justice que depuis des années, il perd tout ce que perd la liberté, il s’affaiblit avec elle, il périrait sans doute avec elle. Les mêmes hommes qui vont répétant : La liberté pour quoi faire ? peuvent aussi bien dire : La France pour quoi faire ? À quoi bon, la France ? (Page 90.)
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2. COMMENTAIRES.
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Je me demande si nous, Français, le peuple le plus amoureux de la liberté, qui soit au monde, oui, je me demande si nous ne sommes pas en train de disparaître en tant que peuple amoureux de la liberté. Dans mon billet d’hier, j’exprimai une grande lassitude. Et je n’ai eu aucune réaction, aucun encouragement ou presque à continuer, tandis que je sollicitai l’aide de tous les amoureux de la liberté. Nous avons accepté d’être opprimés par un État obèse qui veut s’occuper de tout sauf de l’essentiel. Nous sommes formatés par les médias, par la publicité, par les puissants qu’ils soient culturels, politiques, ou scientifiques pour accepter l’idée la plus bête qui soit : « on n’a pas le choix ».
Erreur, nous avons le choix, mais nous avons peur de leurs conséquences ce qui nous fait préférer le confort de l’automatisme à l’inconfort de la réflexion. Avons-nous décidé que nous n’avons rien à dire au monde ? Que seuls les rois de la finance, les singes de l’american way of life, tous les agents mondiaux du commerce, les gobergeurs qui nous gavent de leur médiocrité sont à même de nous conduire au bonheur ? Et savons-nous encore ce qu’est le bonheur ?

BERNANOS a raison. Il lui a été épargné le pénible devoir d’aller rendre visite à l’un de ses petits-fils dans les geôles de la République après que le jeune homme, avec d’autres, eut incendié une voiture de police et mis en danger la vie de son conducteur.
(cf. 

Nul ne peut savoir comment il aurait défendu cet enfant perdu. Mais certainement, il lui aurait dit : Ta liberté, pour quoi faire ? Pour casser du flic ? Il se serait étonné sans aucun doute qu’on maintînt en prison, sans jugement encore rendu, un jeune dont ni l’éducation nationale, ni la tradition familiale n’ont su, n’ont voulu ou n’ont pu éveiller la conscience.
Un ami philosophe me disait récemment que Thomas d’AQUIN définissait la conscience comme « le jugement prudentiel de la raison pratique sur les actions à faire ». Manifestement, Antonin n’a pas examiné ce que lui aurait dit sa conscience s'il avait examiné les conséquences de son acte. Mais croyez-vous que les oligarques examinent la leur quand ils prennent des décisions qui engagent l’avenir de centaines et de centaines de milliers de Français sans leur demander leur avis ?
La diminution de notre influence dans le monde est à due proportion de notre désamour de la liberté.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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L’Europe que nous voulons. L’Europe de la liberté.


C’est une Europe qui n’oublie pas la Russie :

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L’esclavage existe toujours en Arabie saoudite.


J’aurai l’occasion de vous faire connaître ce qu’en disait en 1862-1863 l’explorateur PALGRAVE.
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L’arroseur arrosé ?

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Un ministre écrit un livre montrant aux mamans comment frauder la sécurité sociale.

C’est la même qui soutient les femen !
C’est la même qui veut supprimer la messe à la télévision pour le bien de la France.
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 La Manif Pour Tous à Toulouse.

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Je ne puis m'empêcher de vous rappeler cette Parole de Jésus : Ma vérité vous rendra libres.

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