Nous continuons notre parcours
dans l'ouvrage collectif, appelé Transmettre
l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et
d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Encore une réflexion de
Pierre-Yves GOMEZ dans son excellent article Le sens du travail.
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Je trouve frappant que,
dans les débats ou les réflexions politiques, le thème du travail comme
fondation ne vient jamais. On parle volontiers de « valeurs » de la
République, de la laïcité, de l’Histoire de la France parfois, du progrès de la
France « mère des arts, des armes et des lois », etc. Mais pas du
travail comme ciment national. On parle abondamment du chômage (par la négative
donc), mais pas du travail, de la philosophie du travail, du sens du travail,
de l’utilité du travail pour qu’existe une société. Pourtant le contenu du
travail, les projets et la manière de travailler fixent une communauté
nationale ou locale, nous l’avons dit. Cela me paraît suffisamment évident pour
que je me demande pourquoi la question du vivre ensemble n’est jamais abordée
sous cet angle.
Les sciences humaines et sociales
ont montré depuis fort longtemps qu’il n’y a pas de communautés qui tiennent
sans des représentations partagées du travail. C’est ce que j’appelle la condition du travailleur clairement
établie. On forme un peuple parce qu’on a défriché ensemble des terres, parce
qu’on a bâti des routes et des cathédrales, parce qu’on a jeté des ponts, etc.
C’est cela aussi qui participe à la transmission d’une culture. Une culture qui
intègre une représentation, une philosophie du travail et des manières
multiples de réaliser le travail ‘bien fait’" (Page 202.)
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2. COMMENTAIRES.
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Cette page n’a l’air de rien et
pourtant il me semble qu’elle est décisive pour notre avenir. Il convient très clairement de dire que si la loi réformant le code du travail se borne à n'en voir que l'aspect économique, elle court à un échec certain.
En faisant croire aux Français,
essentiellement aux salariés, que le travail était une malédiction, ou encore un
poids dans la vie humaine, l’idéologie socialiste et marxiste en général et
madame AUBRY en particulier ont réduit le travail à seule dimension économique
et encore, à son seul rôle de moyen, celui de gagner suffisamment d’argent pour
assurer non seulement sa vie ordinaire, mais encore ses loisirs et ses
plaisirs, placés dans l’imaginaire social comme le but de l’existence.
En faisant croire au salarié qu’il
ne faisait que vendre sa force de production à un patron avide (tout comme le
salarié) de faire de l’argent pour ses loisirs et ses plaisirs, on a négligé la
dimension sociale de l’agir ensemble, dans une équipe, un groupe, une
organisation. La chose s’est évidemment aggravée avec l’augmentation de la
taille des entreprises et la spécialisation des tâches. Voilà qui a accru le sentiment
de n’être qu’un rouage dans un ensemble mécanique complexe. Or, même dans une
entreprise de grande taille (je pense à EADS et Airbus) il est possible de
créer des conditions de travail qui rendent les salariés fiers de participer à
une œuvre collective. C'est ce ces entreprises qu'il faut tirer des leçons.
Cette idée de la lutte des
classes a rendu inévitable la codification des droits (mais pas des devoirs)
des salariés en face de l’employeur, l’empilement de mesures, de
réglementations souvent idiotes, le compte pénibilité étant l’illustration la
plus éclatante de l’imbécillité hollando-socialiste en la matière. Bien sûr qu’il
y a des tâches pénibles ; certaines sont d’ordre physique et il est
normal, juste et légitime d’en tenir compte ; mais qui mesurera le stress
lié aux exigences de rendements (pour ne citer que cet exemple) ou à des conditions subjectives parfaitement
impossibles à évaluer ? Si la vie n'était qu'un chemin couvert de pétales de roses, cela sa saurait.
Tout est à repenser.
Il y a une autre conséquence
importante. Il est impossible d’absorber une masse croissance d’immigrés sans assurer
à ceux-ci le moyen de s’intégrer par le travail dans la communauté nationale. S’il
s’agit de profiter d’une main d’œuvre à bon marché, c’est inacceptable. Il nous
faut avoir de l’imagination, du discernement, et rejeter systématiquement ceux
d’entre les étrangers qui veulent profiter des avantages de leur pays d’accueil
sans lui payer en retour, par une contribution, si minime soit-elle le tribut
de reconnaissance qui lui est dû, ne serait-ce qu’en en apprenant la langue et
l’histoire.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Merci et honneur à vous monsieur !
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À soutenir et à faire connaître.
Vive Natacha !
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Une
passionnante enquête !
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L’Europe !
C’est beau l’Europe !
L’espagnol
qui est une des langues les plus parlées dans le monde n’est donc pas éligible
comme langue de rédaction des brevets européens ? Et on voudrait nous
faire aimer ce grand bidule ? Je soutiens nos amis espagnols dans légitime revendication.
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Liberté,
liberté, liberté !
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Excellent
article à lire attentivement :
L'auteur fait notamment allusion à KELSEN, dont j'ai parlé à plusieurs reprises lors du vote de la loi dite TAUBIRA.
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Un
grand homme politique et un grand saint : Thomas MORE.
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Quand BFMTV prend ses désirs pour des réalités, je me marre !
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Oui L'Eglise catholique aime les femmes !
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