Nous allons achever demain
(partiellement, car je n’ai pas parlé des contributions de Xavier FONTANET et
de Jean-Eudes TESSON, qui feront l’objet d’un traitement ultérieur) notre
parcours dans ouvrage collectif, appelé Transmettre
l’essentiel, actes d’un colloque organisé par L’Académie d’éducation et
d’études sociales. Artège-Lethielleux, Paris, 2016. Nous continuons avec
contribution de Guillaume de PRÉMARE, intitulée Faire vivre des communautés de destin pour construire le bien commun.
Pour la gouverne de mes lecteurs, je précise que Guillaume der PRÉMARE a publié
en juin 2015 un livre intitulé Résistance
au meilleur des mondes ! Tout un programme
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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Je
voudrais citer un exemple de ce processus, celui des écoles hors-contrat. Il y
a quelques années, des parents ont constaté que l’école peinait à répondre aux
besoins d’instruction et d’éducation de leurs enfants. Ils ont créé des écoles
hors-contrat, puis une Fondation pour l’école afin de favoriser le déploiement
de ce modèle d’écoles. Récemment, lors d’une conférence, une personne m’a
demandé si ce type d’écoles n’était pas un exemple de « communautarisme ».
J’ai répondu que ces parents ont agi dans le cadre de leur responsabilité
propre. Ils sont les premiers responsables de l’éducation et de l’instruction
de leurs enfants, avant le ministère de l’Éducation nationale, avant l’Église
même. Ils ont identifié un besoin social réel et ont commencé à y répondre, à
leur niveau et à l’échelle qui leur était accessible. Et en créant ces écoles,
ils ont créé un modèle qu’il est possible de dupliquer. La suite est très
instructive : dans le sillage de la Fondation pour l’école est née la
Fondation espérance banlieue, qui répond à un autre besoin social très
important, celui de l’éducation et de l’intégration par la culture de jeunes issus
de l’immigration. La leçon me semble importante : en exerçant leur
responsabilité première, ces familles ont initié un processus qui répond à un
besoin social beaucoup plus large que l’éducation de leurs propres enfants. Ils
ont créé ce que Jean RODHAIN appelait des « prototypes ». Ils sont
partis de leur « communauté de ressemblance », l’ont dépassée et ont œuvré pour des « communautés de destin »." (Pages 244-245.)
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2. COMMENTAIRES.
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Ce que les hommes politiques sont
incapables de comprendre, enlisés qu’ils sont dans leurs luttes pour le
pouvoir, l’argent, la respectabilité sociale, c’est ce lent et profond processus de rénovation
sociale qui est en train de mûrir dans une part croissante de la
population française. Il se moque du monde politique et il fait sans lui. Nous ne comptons pas sur monsieur MACRON, monsieur
PHILIPPE ou monsieur LE MAIRE pour changer quoi que ce soit dans notre vie
sociale quotidienne. Quand des parents se concertent pour organiser le
covoiturage des enfants vers l’école et pallier l’absence de transport
scolaire, ils prennent la place qui leur est due, et ils démontrent l’inutilité
des grands machins départementaux, régionaux, nationaux, européens, que sais-je
encore, dans l'amélioration de leur vie. Quand des parents, de toutes origines, se rencontrent dans un projet comme
celui du réseau Espérance banlieue, ils exercent leur responsabilité propre. J’ai
vu, de mes yeux vus, la manière dont ces enfants sont pris en charge à l’école
Saint-Exupéry d’Asnières. C’est incroyable de voir ce petit enfant d’origine
africaine, lever avec respect et sérieux le drapeau français, pendant que d’autres
enfants, garçons et filles chantent en cœur la Marseillaise, en formant un
carré dans la cour. Oh ! Ils le font de tous leurs cœurs et c’est touchant
de les voir. Les professeurs vouvoient les enfants, qui sont encadrés par
petits groupes. On n’y tolère pas la moindre entorse à la politesse. Vous allez
me dire : mais c’est du conformisme social. C’est une remarque imbécile.
Car ce dont souffrent, et je les comprends, nos compatriotes d’origine
africaine ou maghrébine, c’est de n’être pas reconnus comme membre d’une
communauté de solidarité réciproque, mais comme membres de diverses communautés
de ressemblance, incapables de participer à la vie commune. Ce cours respecte
intégralement les croyances, les obligations alimentaires – s’il y en a – de tous
les enfants. C’est un modèle. Et c’est un modèle de liberté, un pied de nez à
la belle carnassière Najat qui aurait bien voulu contrôler, vérifier,
normaliser ce qui échappait à son vigilant totalitarisme socialiste. Le
suffrage universel l’a renvoyée à ses chères études (ou envoyée à un début
d’études ?) ; on cherche à la recaser. Pourvu que ce soit en un lieu où
elle n’exercera pas son incroyable pouvoir de nuisance. Vive la liberté ! Vive le principe de subsidiarité !
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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In
cauda venenum !
Avant de partir, en queue de mandat, si l'on peut dire, Pépère a maquillé le budget !
Voilà qui n’a pas échappé à la vigilance de l’intègre Président MIGAUD.
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Mgr AUPETIT (qui est médecin)
donne un avis très juste sur la PMA.
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Monsieur FERRAND est blanc comme
l’agneau qui vient de naître !
Mais ce sont les Français qui vont être tondus !
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Les bobos qui veulent faire
prolos !
Quel mépris pour le Peuple !
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L’agenda antirusse est un
artéfact !
Les aveux de CNN.
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Un processus de rénovation
sociale se met en place aux États-Unis !
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Une vidéo de Roland Magdane.
Je trouve que Roland MAGDANE est
désopilant ; c’est un humoriste réjouissant et les « lettres » où
il parle de « pépé » (C’est pas bien de se moquer des vieux !) sont
d’une drôlerie inimitable.
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Pétition pour le maintien en vie de ce petit garçon.
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